Cameroun: Fin du « grand dialogue national » sans changement de la constitution et sans fédéralisme
Le « grand dialogue national » convoqué par le chef de l’État Paul Biya (86 ans) pour ramener la paix dans le pays s’est achevé ce vendredi 4 octobre par une cérémonie de clôture officielle. Plusieurs partis politiques et les indépendantistes de l’Ambazonie ont boycotté ces assises.
Les rapports des 8 commissions ont été adoptés jeudi et préconisent :
1. La décentralisation.
2. Un statut spécial pour l’Ambazonie (régions anglophones).
3. La suppression du statut de délégué du gouvernement.
4. L’établissement d’une feuille de route (chronogramme).
5. La création d’un organe de suivi.
6. La création d’une commission « Vérité, Justice et Réconciliation ».
7. Introduction de la double nationalité pour la diaspora.
Ces conclusions seront soumises à l’appréciation du chef de l’État dès la semaine prochaine.
Aucune mention sur le fédéralisme ou le changement de la Constitution n’a été signifié dans les rapports.
Paul Biya a parallèlement ordonné la libération de 333 prisonniers politiques.
Saliou Cissé