Casamance: Contribution de Soumaïla Manga: Avec Macky Sall Président, adieu la paix en Casamance
La paix est l’opposé de la guerre ! On ne peut pas parler de la paix sans penser à la guerre qui est l’absence de la paix. Pour ce qui concerne la Casamance, on a plutôt préféré parler de crise à cause de sa moindre intensité.
La crise de la Casamance qui a éclaté le 26 Décembre 1982, exactement 36 ans ce jour, à des causes immédiates et lointaines comme toutes les guerres partout dans le monde. Il est cependant impensable de vouloir solutionner celle-ci sans s’attaquer à ses causes profondes.
Tous les présidents du Sénégal ont essayé, chacun en ce qui le concerne, de trouver la meilleure solution à cette plaie du pays qui reste encore béante. Macky-président avait l’occasion en or de nous proposer la meilleure formule ; malheureusement, il reste le président dont la gestion de la crise aura été la plus lamentable depuis ses origines.
Nous avons dénoncé le « MACKYMENSONGE » que nous avons appliqué à cette crise ; nous avons conceptualisé le « MACKYMENSONGE » que nous définissons comme le « Décalage entre les dires de nos dirigeants actuels, au premier chef Macky Sall, et la réalité sur le terrain ». Longtemps, nos dirigeants nous avaient chanté l’accalmie avant que ne surviennent les tueries de la forêt du Bayotte-Est, les nombreux braquages, enlèvements et assassinats sans parler des barrages nocturnes et de nombreuses fouilles d’honnêtes citoyens sur tous les axes routiers.
Aujourd’hui, dans sa logique d’avoir un second mandat à tout prix, le président Macky sous-traite la recherche de la paix à un monsieur qui n’a ni le verbe encore moins la plume pour convaincre, ne serait-ce qu’un enfant ; en l’occurrence le maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé qui avait eu l’occasion de faire ses preuves durant ses douze années de compagnonnage avec Me Wade.
Ce sous-traitant de la recherche de la paix, au lieu d’œuvrer dans le sens d’améliorer la situation, aggrave les tensions en empirant les causes lointaines et immédiates de la crise casamançaise. C’est d’ailleurs ce jour anniversaire du début des hostilités que choisit le maire de Ziguinchor pour lancer ses « JOURNÉES DE LUTTE » au nom de la recherche de la paix. Que du foutage de gueule !
Au début de cette crise, se trouvait la question foncière. Or, c’est sous Baldé-maire que la délinquance foncière a été plus en vue. L’un de ses adjoints, Monsieur Tahibou Diédhiou, s’est rendu tristement célèbre à Ziguinchor à cause des questions foncières. Nous avons encore en mémoire la séquestration du patron du journal « KEWOULO » dans ses bureaux il y a de cela quelques mois.
La dignité a aussi été au cœur de cette crise car les aînés mouftaient contre le fait que la jeunesse, surtout la fille de la région, était pervertie par les administrateurs qui étaient envoyés sur place pour « SÉNÉGALISER LA CASAMANCE ». Or, ce que fait, aujourd’hui, Baldé-maire ressemble plus à du « PROXÉNÉTISME POLITICIEN » avec ses festivités à n’en plus finir et à la fin, c’est « TANN SA BOULA NEKH BA FADJR ». C’est d’ailleurs ce qui fait dire aux Ziguinchorois qu’il est « « LE MAIRE SONS ET LUMIÈRES ».
Au lieu de chercher à instaurer un climat de paix en s’attaquant aux causes profondes, « LE MAIRE SONS ET LUMIÈRES » et les siens aggravent la crise déjà profonde en répétant les mêmes bêtises qui ont plongé cette belle région dans le gouffre.
Baldé est pire que M. Abdoulaye Sy le maire et on peut, dès à présent, dire « ADIEU LA PAIX » si c’est avec Macky-président que nous espérons voir cette région se pacifier.
Soumaïla MANGA, président Debout Pour La patrie-DLP
Membre Mouvement JUSCA et Ziguinchor JOGNA
Essamaye Bignona
Debout pour la Casamance et debout pour la Patrie.
Bonne contribution.