Casamance: Les jeunes indépendantistes casamançais veulent un chef le plus tôt possible
Pour éviter les divisions internes, les jeunes indépendantistes estiment qu’il est urgent que la jeunesse du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) se dote d’un chef et souhaitent que celui-ci soit choisi avant octobre 2019.
L’aile jeunesse du Kassa-Blouf croit également que le mouvement indépendantiste devra réorienter son image pour mettre davantage en avant la défense de la liberté et de l’indépendance plutôt que porter un bulletin dans des urnes sénégalaises.
» On ne va pas se le cacher, la course pour un chef des jeunes a commencé déjà le 26 décembre 2018 après une rencontre de la jeunesse « souligne Félix Manga, un des responsables de la Commission-Jeunesse du MFDC.
« Des personnes ont commencé à tâter le terrain et à faire des rencontres. Dans les faits, les équipes ont commencé à se former, et le travail de fond est lancée » affirme t-il.
Plusieurs noms de personnalités continuent à circuler notamment celui d’Omar Ampoi Bodian, chargé de mission en prison au Sénégal depuis janvier 2018.
L’aile jeunesse indépendantiste croit que plus rapidement la course à la chefferie sera mise en branle, plus rapidement les jeunes membres du mouvement pourront relancer la machine pour regagner la confiance des Casamançais après les élections présidentielles sénégalaises.
Balanta Mané
Fouladou2
Bravo et merci JDP de nous donner ces opportunités de s’exprimer, quoique nos avis n’ont pas vraiment un réel impact sur le devenir de la Casamance. Néanmoins, on peut susciter quelques curiosités qui peut être, comme les premiers grumeaux aux premiers temps de l’univers ont engendré les premières galaxies.
La question fondamentale que la jeunesse doit se poser c’est comment changer le système? Ce système coloniale qui a mis en place à genoux malgré ses potentiels immenses.
Ce n’est pas ce système que nous propose les politiciens sénégalais. C’est ce que nos ancêtres ont défendu des siècles et des siècles. Ils n’ont pas vaincu les portugais et les français pour rien.
Le Sénégal a édifié un système qui a conditionné tout un peuple et a engendré une mafia internationale et locale de la corruption. Ce système ne peut pas être changé d’un claquement de doigt. Le changement est nécessaire certes, mais tous doivent admettre qu’il est douloureux. Avec la jeunesse qui a compris les enjeux, il y a de l’espoir que nous sommes bientôt au bout de nos peines.