Salif Sadio, un des leaders des combattants du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC) a envoyé ses lieutenants pour une offensive médiatique.

Samedi 27 avril 2019, dans un village de Koundioughor dans le Fogny au nord de la Casamance, les lieutenants de Salif Sadio, Ousmane Diédhiou et Aliou Cap Sagna ont souligné la lenteur des négociations, l’implication de la France dans le conflit en Casamance aux côtés du Sénégal et les responsabilités de Robert Sagna dans les massacres perpétrés depuis 1982.

En effet depuis 2017, aucune rencontre entre l’aile combattante Nord du MFDC et des émissaires de l’Etat du Sénégal n’a eu lieu à Rome sous l’égide de la communauté Sant ’Egidio.

«  L’Etat du Sénégal ne montre aucune volonté de respecter ses engagements…Si les choses continuent comme elles sont, nous serons obligés de prendre les armes pour les faire avancer… » Pourtant, Salif Sadio a observé il y a plus de deux ans un cessez-le-feu unilatéral.

Depuis sa création en mars 1947, le MFDC lutte pour l’indépendance de la Casamance.

Balanta Mané