Comores : Les prisonniers politiques graciés par le président
Le président comorien Azali Assoumani, régulièrement accusé par l’opposition de dérive autoritaire a accordé sa grâce aux prisonniers politiques condamnés en mai dernier à la perpétuité.
Les prisonniers ont été totalement graciés le 8 août par décret, deux semaines après un accord qui aurait été conclu entre la France et les Comores, à l’occasion de la visite à l’Élysée en France du président comorien.
Selon le décret signé par le pésident Azali Assoumani, l’écrivain Saïd Ahmed Saïd Tourqui, l’avocat Bahassane Ahmed Saïd Djaffar, frère de l’ancien vice-président Djaffar Ahmed Saïd, ainsi que Miasmes Ali Abdallah et El-Had Ibrahim Halifa « sont graciés de la totalité de la peine restant à exécuter« .
17 autres membre de l’opposition, condamnés à des peines égales ou inférieures à 20 ans de prison pour « déstabilisation du pays et agression » ont été également graciés.
Cette grâce ne concerne pas l’ancien président Sambi, dont l’état de santé se dégrade, selon son entourage.
Ibou Camara