Guinée- Bissau : Les forces de la CEDEAO ne sont pas souhaitables après la fin de leur mandat du 30 septembre 2019.
Dans un communiqué transmis au Journal du Pays, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a exprimé sa préoccupation quant à la à la fin du mandat de la force d’interposition de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest) en Guinée-Bissau (ECOMIB). Ce mandat se termine le 30 septembre 2019 et les pays de la CEDEAO devraient retirer leurs troupes.
Pour les Bissau-guinéens leurs forces armées sont bien capables de gérer en toute responsabilité la sécurité du pays. « L’ECOMIB est un facteur de déstabilisation. Depuis leur présence, on ne peut trouver un consensus pour gouverner » a déclaré un ancien ministre.
L’Union africaine en mal de moyens appelle la communauté internationale à continuer à soutenir financièrement la présence de l’ECOMIB.
La force de l’ECOMIB a été autorisée le 26 avril 2012 par la CEDEAO à la suite du coup d’État survenu le 12 avril 2012. Composée d’environ 500 effectifs provenant de Côte d’Ivoire, du Nigéria, du Sénégal et du Togo, elle a pour principales tâches d’aider à la sécurisation du processus de transition.
Balanta Mané