Sénégal: Macky Sall paie une publicité à 100 millions de CFA au Financial Times et la RTS taxée de « Fake News »
Après le scandale de Petrotim, Macky Sall en quête d’image, paie 100 millions de l’argent du contribuable sénégalais et casamançais pour une simple publicité au journal The Financial Times à New York. C’est ce qu’apprend le Journal du Pays de la presse sénégalaise.
Le 24 septembre dernier, dans son édition du jour, le média américain, The Financial Times, a fait une grande page sur le président de la République sénégalais, Macky Sall. Le lendemain, la Radio Télévison du Sénégal (RTS) annonce dans son journal du 20H que le magazine économique a rendu hommage au chef de la diplomatie sénégalaise.
Cependant, d’après le Témoin (journal sénégalais), il s’agit d’une Fake News puisque Macky Sall a dû débourser pas moins de 100 millions de nos francs pour s’offrir cette publicité. « Alors que la presse de son pays est à l’article de la mort, Macky Sall offre plus de 100 millions de Fcfa au Financial Times pour une pub. »
Le plus marrant dans cette affaire, c’est que la RTS indique, dans son édition de 20 heures du mercredi 25 septembre 2019, que le très réputé magazine économique américain a rendu hommage, dans sa parution du 24 septembre 2019, au Président sénégalais. Une Fake News qui a choqué certains internautes sénégalais et même étrangers », lit-on dans Le Témoin.
Selon le quotidien, cette publicité a été commanditée par une société de Jean-Claude Mimran. « Cette publication concernant le chef de l’Etat, qui était présent à New York pour les besoins du Sommet des Nations-Unies sur le Climat, n’est ni plus ni moins qu’une insertion publicitaire qui a coûté au moins 200 000 dollars. La pub a été commandée par la société Cavpa, établie dans la Principauté de Monaco, qui appartiendrait à l’homme d’affaires franco-israélien Jean Claude Mimran», lance le journal.
Cette publicité a également été passée à la loupe par le correspondant du magazine britannique «The Economist» en Afrique de l’Ouest, Will Brown. Il confie que c’est la première fois qu’il voit un Président faire une tentative aussi effrontée de relations publiques internationales.
Presse / Kondiarama