Ce vendredi, les fidèles de la communauté de la Casamance ont célébré l’Aid el Kébir, aussi appelée Aid al Adha ou encore Tabaski, l’une des fêtes les plus importantes du calendrier musulman.

C’est un jour très important dans la religion musulmane qui marque la fin du pèlerinage à la Mecque l’un des cinq piliers de l’Islam.
C’est un moment attendu par toute la communauté parce que c’est une fête religieuse et familiale. Après la prière et à la fin du sermon on se retrouve en famille pour partager un bon repas.

Selon la tradition, cette journée est en effet célébrée en souvenir du sacrifice que faillit accomplir Abraham (ou Ibrahim) en voulant immoler son fils Ismaël sur ordre de Dieu afin d’éprouver sa foi. Alors qu’il s’apprêtait à égorger l’enfant avec un couteau, l’ange Gabriel (ou Djibril) arrêta son geste et remplaça l’enfant par un mouton. Cet événement est relaté dans le Coran mais aussi l’ancien testament.

Pour se souvenir du geste du principal patriarche des religions juive, chrétienne et musulmane, les musulmans égorgent une bête, et offrent une partie de la viande aux nécessiteux.

D’Oussouye à Kédougou, en passant par Ziguinchor, Bignona, Sédhiou, Kolda, Vélingara, Tambacounda, les fidèles ont prié dans les mosquées pour la prière tout en observant les mesures de distanciation et de port de masques pendant cette période de pandémie de Covid-19.

Cette fête a lieu 70 jours après la fin du ramadan et l’Aïd el-Fitr, correspondant au 10e jour du « dhul al-hijja« , le dernier mois du calendrier lunaire musulman, qui considère que nous sommes en l’an 1440. La date est déterminée par les hautes autorités musulmanes.

Tôt le matin, les musulmans, vêtus de leurs plus beaux vêtements, se rendent à la mosquée. Chaque fidèle est ensuite invité à se rendre dans les abattoirs agréés pour procéder au sacrifice de l’animal selon le rite.

ARDiallo