Le président américain Donald Trump a dévoilé mardi 28 janvier à Washington aux côtés du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et en l’absence du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, son plan de paix pour le Moyen-Orient.

Ce plan créerait un État palestinien à souveraineté limitée, et garantirait qu’Israël contrôlerait Jérusalem comme capitale unifiée. L’État hébreu n’aurait pas non plus à démanteler les colonies de Cisjordanie.

Le plan du président américain donnerait à Israël l’essentiel de ce qu’il recherche depuis des décennies de conflit, tout en créant “un État palestinien à souveraineté limitée, sans armée ni force aérienne.

Les propositions du président américain, détaillées dans un document de 80 pages, garantiraient qu’Israël contrôlerait une Jérusalem unifiée comme capitale et n’exigerait pas que l’État hébreu démantèle les colonies en Cisjordanie.

Le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, avait par avance appelé la communauté internationale à boycotter le projet, contraire selon lui au droit international.

Le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, enclave palestinienne de deux millions d’habitants séparée géographiquement de la Cisjordanie, a aussi rejeté la proposition américaine et des milliers de palestiniens sont descendus dans les rues pour manifester contre ce plan.

Ibou Camara