France / Sénégal : Corruption à l’IAAF : Lamine Diack reconnaît des contacts avec la banque russe VTB
Vêtu d’un boubou blanc immaculé, Lamine Diack, 87 ans, l’ancien patron de l’athlétisme mondial, Lamine Diack, a reconnu jeudi devant la justice avoir ralenti le traitement de cas de dopages d’athlètes russes en 2011-2013 pour ne pas compromettre la signature d’un contrat de sponsoring de 30 millions de dollars avec la banque russe VTB, indispensable selon lui à la survie financière de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).
Au troisième jour de son procès pour corruption, Lamine Diack, ne s’explique pas sur les millions d’euros que le parquet national financier l’accuse d’avoir perçu en contrepartie d’un système de « protection totale » d’athlètes dopés.
Il est aussi accusé d’avoir reçu jusqu’à 1,5 million d’euros des autorités russes pour financer des campagnes électorales au Sénégal, dont la présidentielle de 2012 remportée par Macky Sall, le candidat qu’il soutenait.
Le fils de Lamine Diack, Papa Massata, ancien consultant en marketing de l’IAAF, est apparu comme une pièce centrale des mouvements d’argent suspects depuis le début du procès, dont il est un des grands absents. Egalement poursuivi pour corruption, il est réfugié au Sénégal, qui a refusé de l’extrader en dépit d’un mandat d’arrêt international.
ARDiallo
Eniabaye123
Voleurs ils le sont, menteurs ils le sont, corrompus ils le sont.
Les enfants de chez vous à Kedougou ne verront même pas la couleur de l’or quand ils seront grand. Le Sénégal va tout prendre pour le vendre à la Chine ou partager entre marabout et la famille Faye-Sall.
Kédougou
La corruption fait partie intégrante du quotidien d’un sénégalais. C’est perçu comme une valeur dans la tête des Sénégalais. Ce n’est pas une surprise que les sénégalais sont très souvent cités ou impliqués dans les grands scandales de corruption. Car le Sénégalais en fait une valeur culturelle. Le Sénégalais grandi avec ce comportement malhonnête depuis le bas âge. Tu entendras très souvent :
– Doût nako. « Je l’ai roulé »
– Amnako « Je l’ai eu »
– Yokhoss nako « Je l’ai dupé »
– Nakh nako « je l’ai trompé »
Autant de termes malsains qui marquent le quotidien et l’esprit du Sénégalais.
Ils vont se couronner entre eux, car c’est perçu comme un succès dans les valeurs sénégalaises.
L’or de Sabadola sera tout volé aux populations de Kédougou.