Les installations et les équipements de diffusion de la radio Capital FM, qui est certes critique à l’égard du régime en vigueur en Guinée-Bissau, ont été vandalisés et détruit dans la nuit de samedi à dimanche par des hommes armés, a déclaré le journaliste Yankuba Danso au Journal du Pays.

« Enfin, les menaces que nous recevons depuis 2016 sont devenues réalité. Ils ont réussi à faire taire la radio », a déclaré Yankuba Danso, animateur de Frequencia Ativa, une émission de radio populaire en Guinée-Bissau, où les auditeurs critiquent ouvertement le gouvernement, les politiciens et les militaires.

Selon la présidente du Syndicat des journalistes de Guinée-Bissau, Indira Correia Baldé, Radio Capital a été envahie aux premières heures de ce dimanche (26.07) par un groupe d’hommes armés, en uniforme de police, qui se sont rendus à la sécurité de la station de radiodiffusion.

Indira Correia Baldé a déclaré que les dégâts sont « très lourds » et a assuré que « la radio ne peut pas fonctionner réellement parce que tous les matériaux ont été endommagés ou volés« . Plusieurs pièces d’équipement ont été détruites.

L’Union des journalistes de Guinée-Bissau montre du doigt l’État dirigé par le candidat contesté Umaro Sissoco Embaló autoproclamé président.

Balanta Mané