La Ligue guinéenne des droits de l’homme (LGDH) a dénoncé le meurtre d’une femme accusée de sorcellerie par un groupe d’agresseurs et a demandé aux autorités bissau-guinéennes des mesures concrètes.

Dans une déclaration, publiée mercredi sur le réseau social Facebook, l’organisation des droits de l’homme a déclaré que la femme, âgée de 50 ans, a été tuée le 11 septembre avec « des bâtons et des machettes » par un groupe de personnes d’un village du secteur de Buba, dans la région de Quinara.

« Après la consommation de ce crime odieux, les suspects ont profané le corps de la victime« , a déclaré la LGDH.

Selon l’organisation, le commissaire de police de Buba a arrêté quatre personnes pour leur implication présumée dans la mort de la femme.

« C’est la deuxième mort dans le pays en moins d’un mois suite à des agressions brutales motivées par des accusations de sorcellerie« , a-t-il dit.

Les données de la Ligue guinéenne des droits de l’homme indiquent qu’au cours des deux dernières années, 49 personnes ont été tuées après avoir été accusées de sorcellerie et que les auteurs de ces crimes n’ont pas été condamnés.

Balanta Mané