Guinée Bissau: Scandale ! Des hackers basés au Portugal ont falsifié les résultats des élections
L’article du journal portugais Sábato dans sa publication d’hier 29 janvier révèle le scandale sur la fraude massive lors des élections du 2ème tour des élections présidentielles en Guinée Bissau.
Toute la fraude informatique a été montée depuis le Portugal : un groupe de trois pirates informatiques a été engagé à Barreiro pour 75 000 euros (environ 50 millions de CFA). Et ils ont réussi à introduire un virus dans les ordinateurs de la Commission électorale nationale.
Toute la fraude informatique a été mise en place depuis le Portugal: un groupe de trois hackers a été engagé à Barreiro pour 75 mille euros. Et ils ont réussi à introduire un virus dans les ordinateurs de la Commission électorale nationale
Les élections présidentielles du 29 décembre en Guinée-Bissau ont été sabotées par un groupe de hackers qui sont entrés dans l’ordinateur de la Commission électorale nationale et ont dénaturé le résultat final, attribuant la victoire à Umaro Sissoco Embaló, candidat du Mouvement pour l’alternance République démocratique de Guinée-Bissau (MADEM-G15).
Toute l’histoire ressemble à un film. L’embauche de pirates à Barreiro, qui ont infiltré l’ordinateur de la Commission électorale nationale (CNE), les virus qu’ils ont laissés dans le système et la guerre des paiements, qui est à l’origine de la révélation de l’ensemble du dispositif, promettent de provoquer un revirement dans le processus électoral. Le candidat Sissoco Embaló a remporté le deuxième tour avec 53,55% des voix mais une série d’irrégularités administratives – telles que le manque de résultats – avait déjà conduit à contester l’élection de Domingos Simões Pereira, candidat soutenu par PAIGC. Maintenant, avec ces nouveaux faits, tout le processus peut imploser et conduire à de nouvelles élections.
Une enquête menée par SÁBADO ces dernières semaines – sur la base de l’analyse et de la collecte de documents, de témoignages, de messages écrits et sonores – montre qu’un acte de piratage informatique a été commis, par un groupe d’au moins trois personnes, de nationalités différentes, négocié et développé à partir du Portugal. Cette affaire, outre l’ingérence électorale à Bissau, prouve la relative facilité d’embauche de «hackers» au Portugal et les prix pratiqués.
Kondiarama / Sábato