À la demande de l’Allemagne, le conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni hier lundi 21 décembre à huis clos sur la question du Sahara occidental, après la reconnaissance de sa « marocanité » par les États-Unis de Donald Trump.

La question enlisée du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole restée « territoire non autonome » que se disputent depuis un demi-siècle le Maroc et le Front Polisario (qui a proclamé la République arabe sahraouie démocratique, RASD, en 1976) est enfin sur la table du Conseil de sécurité de l’ONU.

« C’était un scandale que l’ONU, censée veiller à la sécurité et la stabilité de la région, ne se soit pas réunie depuis la rupture du cessez-le-feu mi-novembre », tonne Riccardo Fabiani, directeur pour l’Afrique du Nord de l’International Crisis Group.

Le 13 novembre 2020, les forces armées royales du Maroc ont fait irruption dans l’extrême sud du Sahara occidental, pour déloger des militants sahraouis qui bloquaient le poste frontière avec la Mauritanie.

ARDiallo