Casamance : La nouvelle génération « Invicta Felix »
Arrogant et fort pense-t-il de sa puissance militaire mitée, inutile en ce cas d’espèce, le Sénégal tente le passage en force par la répression, la violence barbouzarde et la conspiration diffamatoire pour salir la Casamance et les Casamançais traités de terroristes, de bandits, et ainsi espère-t-il provoquer une guerre civile pour justifier ensuite une intervention militaire génocidaire contre une Casamance, pacifique, sereine, forte de son droit et qui a fait face à d’autres agressions coloniales vaines dans son Histoire.
La dernière en date, une propagande diffamatoire, des plus loufoques, s’est dégonflée comme un ballon de baudruche sous les railleries des Casamançais et même des Sénégalais honteux de tant d’amateurisme niais. Une connerie boomerang.
De toute cette truanderie que d’aucuns interprètent selon leurs approches politique, oppositionnelle, clanique, ethnique ou personnelle, outre la haine anti-Casamançaise, un racisme systémique lourd de desseins noirs pour les Casamançais, il se dégage de la rage et une perte de sang-froid, face à cette Casamance porteuse de valeurs civilisationnelles antinomiques à celles de l’idéologie de confrérie islamiste propre à ce « Sénégal ».
Qu’il soit dans l’opposition, domestiqué, dans la galère sénégalaise sans avenir, perméable à toutes les corruptions et compromissions ; fut-il un flibustier, soucieux de ses intérêts et de ses illusions immédiats, avec des ersatz de valeurs démocratiques exprimés sous contrôle ou pire qu’il soit indépendantiste, un cauchemar pour le régime de Macky Sall, la suspicion demeure autour de l’Homme Casamançais. Il reste un obstacle à l’idéologie de confrérie islamiste, in fine, un danger pour le Sénégal, à éliminer.
Le Sénégal veut une Casamance sans les Casamançais, une simple région soumise à l’instar des autres régions, un réservoir de richesses à s’accaparer sans partage.
L’indépendance de la Casamance est devenue un cauchemar pour les voyous au pouvoir au Sénégal. Ce Sénégal qui a berné une vieille génération de sujets casamançais appelés Casamanqués, n’aura plus jamais cette chance d’infantiliser la nouvelle jeunesse « Invicta Felix » de la Casamance.
Antoine Bampoky
Commentaires (7)
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Anonyme
On espère, ne dit-on pas que l’espoir fait vivre? Que Dieu leur vient en aide, c’est des gens très courageux, on espérant que leur prestigieuse résistance soit récompensée au plus vite et qu’ils puissent jouir pleinement enfin de leur droit à un pays souverain, leur Etat de la Casamance libérée avec Ziguinchor comme capitale, là où leurs enfants pourront y vivre paisiblement, en sécurité et mériter leur place dans ce monde terrestre.
Anonyme
l’acharnement sur les casamançais s’inscrit dans le cadre d’une campagne médiatique menée par le président macky sall visant à embrouiller la cause de l’indépendance de la casamance. l’affaire sonko est la partie visible de l’iceberg
Teesito
VIVE LA CASAMANCE LIBRE
VIVE LA CASAMANCE INDEPENDANTE
LA CASAMANCE N’EST PAS A VENDRE
Anonyme
Sincèrement, les Casamançais n’ont rien a gagné avec ce grand menteur et corrompu de Macky
Anonyme
Aux Casamançaises et Casamançais du monde entier, BONNE FIN DE RAMADAN À TOUS !
Anonyme
c’est par choix que les casaçais parlent très peu de leur sénégalité ils n’en veulent plus et cela depuis des siècles .parole d’un sénégalais
Fouladou2
Si les militants indépendantistes de la première heure furent d’authentiques et valeureux Casamançais patriotiques, dotés d’une grande conscience politique doublée d’une fibre égalitariste et d’un esprit internationaliste, les casamanqués contemporains, d’obédience populiste libérale et de mœurs libertaires, constituent un agrégat d’individus socialement désœuvrés, à la personnalité dépourvue de toute moralité politique, à observer leurs scélérates compromissions avec les sénégalais.
Alors que les premiers militants souverainistes bravèrent vaillamment, au péril de leur vie, les colons français, pour défendre leur légitime revendication de la reconnaissance officielle de la Casamance, les seconds casamanqués, au marqueur identitaire culturel séditieux, produits d’une époque polluée par la dégénérescence morale et politique consécutivement à la décennie noire, aspirent à tailler en pièces la Casamance de Bignona à Kédougou, pour lui retailler un uniforme politique sénégalais rétrograde. Ils méritent pas mon respect.