« Pour nous chrétiens, la foi est espérance à la paix et au bonheur des Casamançais » dira Sœur Marie Thérèse. Elle prend en compte la vocation sociale du chrétien et constitue la force courageuse pour un peuple sur le chemin de la liberté. Jésus-Christ, le Fils de Dieu fait homme, mort pour nos péchés et ressuscité pour notre salut est la source de l’espérance (cf. Rm 4, 25).

Le temps de Noël est celui de la naissance de Jésus-Christ notre Sauveur, nous permet de trouver des raisons et des ressorts indispensables pour oser inventer notre avenir. Elle nous donne le courage de nous mettre du côté du bien, même là où cela semble sans espérance.

Convaincus que Dieu est présent au milieu de son peuple, nous sommes solidaires des joies et des espérances, des tristesses et des angoisses de nos fidèles et de nos concitoyens. Cela nous invite à marcher ensemble dans l’écoute mutuelle afin de construire une fraternité nationale qui transcende les divisions et les clivages qui nous font peur actuellement. L’expérience du colloque sur nos messages de l’Église catholique de Casamance et le dialogue inclusif en cours entre les enfants de la Casamance nous invitent tous à regarder l’avenir avec espérance.

Dieu a un projet pour le peuple Casamançais. Le prophète Jérémie le dit clairement dans sa prophétie : « Je sais, moi, les desseins que je forme pour vous, oracle du Seigneur, desseins de paix et non de malheur, pour vous donner un avenir et une espérance » (Jr 29, 11). Cette prophétie de Jérémie s’adresse aujourd’hui au peuple Casamance et s’accomplit en Jésus-Christ, notre espérance de paix et de liberté.

Samsidine Badji (SAM)