Revoilà Macky Sall et ses opérations de ratissage en Casamance.
Par une grande opération de tapage médiatique, l’armée d’occupation parle de sécurisation contre « les bandes armées qui empêcheraient aux populations de vivre tranquillement ».

Quinze jours plus tard, cette même armée revient avec des communiqués faisant état de la prise des bases des combattants d’ATTIKA, l’armée de libération nationale de la Casamance.

Qui est ce que l’armée de Macky Sall combat elle exactement ?

Des bandes armées ou des militaires d’ATTIKA ?

Les officiers sénégalais sont devenus très bavards devant les caméras des journalistes embarqués dans leurs pickup et autres voitures tout terrain pour la circonstance.

On nous montre des armes, soit disant saisies sur l’ennemi et des matériels obsolètes rouillés et poussiéreux. En réalité ces matériels sont inutilisables pour ceux qui ont de la connaissance militaire.

Les armes de type FAMAS, H52 ont été prises à l’armée sénégalaise durant les affrontements antérieurs entre les unités de combat d’ATTIKA et les troupes d’occupation, des armes de fabrication française ou américaine que ATTIKA n’utilise pas.

Le comble de la bêtise, c’est quand quelques trois semaines après le début des attaques militaires contre ATTIKA l’armée, par le truchement de ses moyens de propagande au sein de la presse sénégalaise, nous parle de saisie de documents top secrets qui appartiendraient au MFDC, et que ces documents pourraient compromettre certaines autorités casamançaises sans les citer directement.

On se croirait dans une dictature tropicale de type fasciste, comme l’Amérique latine en avait connu dans les années 60 et 70 ou au Zaïre de Mobutu ou au Togo d’Eyadéma.

Encore une histoire totalement ridicule, car si on se base sur les discours guerriers des deux lieutenants colonels propagandistes qui manipulaient la presse, les hommes de ATTIKA ont emporté avec eux les armes et même le bétail.

On peut se demander avec beaucoup d’intelligence, comment des guerriers aguerris qui ont affronté une coalition armée tripartite et qui n’ont enregistré aucune perte peuvent-ils abandonner des documents aussi importants qui ne sont pas difficiles à déplacer encore moins à détruire.
En réalité Macky Sall et ses militaires politiciens, veulent faire peur à certains casamançais, et les empêcher de dénoncer cette aventure guerrière, dont le but final est de voler le pétrole des casamançais et des Bissau guinéens et d’autres ressources importantes.

D’ailleurs du côté de la Guinée Bissau les patriotes l’ont très bien compris, et cela indispose le bouffon mégalomane Oumarou Cissokho Emballo, au point que ce dernier de retour de Dakar où il se rend chaque semaine pour prendre les ordres chez Macky Sall son patron( lui-même gouverneur de la France dans la néocolonie sénégalaise), a crié au complot contre sa personne devant la presse à l’aéroport Oswaldo Vieira de Bissau.

Il a aussitôt convoqué un conseil avec les principaux chefs militaires, conseil auquel Macky Sall a participé par visioconférence.

Oumarou Cissokho exige ni plus ni moins que sa sécurité soit garantie à la présidence par des militaires sénégalais.

Il s’est vu répondre poliment par un non, et le chef d’état-major adjoint Mamadou Touré a tout simplement exigé des preuves sur cette rumeur de coup d’état en préparation.

Du côté de l’opinion publique Bissau guinéenne, c’est la condamnation de la participation des militaires Bissau guinéens à la guerre contre les positions d’ATTIKA qui est unanime.

Les activistes dénoncent une ingérence criminelle et inacceptable, contre un pays frère en lutte pour sa souveraineté.

Oumarou Cissokho continue à prendre des revers sur le plan politique et diplomatique. En effet, sa décision de vouloir arracher le siège de l’ordre des avocats sous prétexte qu’il est trop près de la présidence, a été rejetée par une décision du tribunal régional de Bissau qui a donné raison aux avocats.

En outre le procureur général, (nommé par le putschiste autoproclamé président) Fernando Gomes, devrait passer devant le tribunal, dans un procès pour corruption en mars prochain.

Ce procureur, véritable inquisiteur contre la démocratie et les patriotes guinéens, ne mérite pas d’occuper ce poste car corrompu et incompétent.
Il ressemble d’ailleurs, sur ce point à son compère de Dakar Bassirou Guèye.
De toute évidence, les deux chefs d’états ont les mêmes méthodes de terreur pour se maintenir au pouvoir avec des méthodes de dictatures fascistes.
Un autre fiasco diplomatique, c’est l’exfiltration de l’ex premier ministre Aristides Gomes, renversé par le coup d’état financé par Macky Sall en février 2020. Réfugié au siège des Nations Unies à Bissao, il a été exfiltré par Mohammed Ibn Chambaz représentant du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest qui s’est déplacé à Bissau, spécialement à bord d’un avion des Nations Unies.

Pour revenir à la situation en Casamance, nous souhaiterions que les perroquets de l’armée de Macky Sall nous fournissent le bilan matériel et humain de ces opérations dites de ratissage, chose qui n’est pas encore faite, alors qu’Attika par un communiqué a bien informé le peuple casamançais de l’évacuation de certaines positions avant même que l’armée sénégalaise ne fasse cette propagande télévisuelle avec sa presse embarquée.

Combien d’hommes l’armée de Macky Sall a-t-elle perdu durant ces deux semaines et combien de chars et de véhicules ont été détruits ?

Pourquoi le silence sur le communiqué de Attika qui déclare dans un communiqué avoir récupéré des canons démontés sur les chars AML détruits au cours des combats de la première semaine.

Combien de soldats ont été blessés ?
Comme d’habitude l’armée ne dira rien.

En réalité elle mène une opération de propagande politique de guerre psychologique, comme ses officiers l’ont apprise dans les académies occidentales.

Les unités combattantes d’ATTIKA ont, quant à elles, leurs académies en Casamance sur le terrain de la lutte durant près de quarante années contre l’occupation sénégalaise.

Par ailleurs une grande partie de l’opinion publique en Casamance, au Sénégal et dans la sous-région, s’interrogent sur la coïncidence entre ces agressions militaires et la chasse aux opposants radicaux sénégalais dont certains ont des origines casamançaises .

Historia Alma Magistrat.
RES NON VERBA !

Que le Sénégal endo- colonialiste garde ses paroles, la Casamance quant à elle assumera toujours ses actes.

AJAMAAT