Au moins quatre personnes ont été blessées mercredi lorsque les forces de l’ordre ont dispersé des manifestants dans la capitale, Bissau.

La manifestation avait été convoquée par le syndicat de l’Union nationale des travailleurs de Guinée (UNTG), à l’occasion du septième mois d’une grève générale.

L’UNTG, principal syndicat, a appelé à une manifestation pour contester la « grave » situation sociale du pays, ainsi que l’augmentation des taxes et subventions aux détenteurs des organes souverains.

Quelques instants avant le début de la marche, qui devait se terminer devant le siège de l’Assemblée nationale populaire (ANP), la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants qui se trouvaient encore au siège de l’UNTG, dans le centre de Bissau la capitale.

Le secrétaire général de la centrale syndicale, Júlio Mendonça a qualifié la violence policière à l’encontre des manifestants de « grave et extrêmement grave ». Il a également annoncé une nouvelle manifestation pour le 28 juillet.

« Nous espérons que les gouvernants (actuels) se rendent compte qu’aujourd’hui ils sont au pouvoir, mais que demain ils ne le seront plus, et que chacun doit assumer ses responsabilités« , a déclaré Mendonça.

Balanta Mané