Le Syndicat national des journalistes et techniciens des médias (SINJETCS) va déposer une plainte pénale contre l’État de Guinée-Bissau, après le passage à tabac des journalistes António Aly Silva et Adão Ramalho la semaine dernière et des mois de menaces et d’agressions contre les journalistes.

La vice-présidente du SINJETCS a déclaré que, bien qu’elle reconnaisse l’actuelle « image de terreur« , elle est convaincue que les médias tiennent bon.

« Ce n’est un secret pour personne que les professionnels des médias en Guinée-Bissau exercent leur profession dans un environnement de grande perturbation, de terreur, de crainte, ainsi que dans un environnement d’intimidation, de mensonges et de calomnies. Mais cela ne nous fera pas reculer devant ce qui est notre responsabilité« , a déclaré la vice-présidente de SINJETCS, Fatima Tchuma Camará.

Pour sa part, le journaliste et rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Última Hora« , Sabino Santos, dit ne pas être optimiste quant à un changement de situation en faveur de la presse à court terme.

Pour Tiago Seide, rédacteur en chef de Capital FM, on ne peut parler de démocratie sans une presse libre.

Balanta Mané