De retour de New-York où il s’est adressé pendant 8 minutes à la tribune de l’ONU, Umaro Sissoco Embaló, président autoproclamé de la Guinée Bissau a déclaré aux journalistes qu’aucun ambassadeur étranger ne pouvait pénétrer dans les locaux des forces armées du pays et, d’autre part, a déclaré qu’il ne permettrait pas au représentant diplomatique des États-Unis à Bissau de continuer à résider à Dakar.

Umaro Sissoco Embaló a révélé qu’il aurait averti les autorités américaines que « avec Umaro Sissoco Embaló, l’ambassadeur américain résidant à Dakar ne couvrira pas la Guinée-Bissau et qu’aucun ambassadeur n’entrera dans les installations des forces armées et que les questions doivent être traitées au ministère des Affaires étrangères « .

« C’est la fin des ambassadeurs qui viennent se promener ici et entrent dans les casernes. Ce « paguay  » est terminé « , poursuivra-t-il.

À New York, Umaro Sissoco Embaló dit avoir rencontré l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, avec laquelle, toujours selon Embaló, il a discuté de la levée des sanctions imposées par les Nations unies aux militaires guinéens et expliqué que la constitution de la République de Guinée-Bissau ne permet pas l’extradition de ses citoyens.

En août, les États-Unis ont annoncé une récompense de 5 millions de dollars pour toute information menant à l’arrestation et/ou à la condamnation de l’ancien chef des forces armées de Guinée-Bissau, António Indjai.

Balanta Mané