Les rues de Gaza restaient désertes lundi matin après une nouvelle série de bombardements nocturnes par l’armée israélienne.

Durant une semaine noire, plus de 200 morts ont été dénombrés, dont une grande majorité de Palestiniens.

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est resté sourd aux appels internationaux à la désescalade.

Dans la nuit de dimanche à lundi, l’aviation israélienne a pilonné à des dizaines de reprises la bande de Gaza, où des groupes armés ont tiré des roquettes vers Israël pour se défendre avec les maigres moyens.

Des centaines de bâtiments ont été endommagés et les coupures d’électricité se sont intensifiées, d’après les autorités palestiniennes.

L’armée israélienne a indiqué lundi dans un communiqué avoir ciblé neuf maisons appartenant à des hauts commandants du Hamas et qui servaient pour certaines à « stocker des armes ».

Dimanche, elle a pulvérisé la tour de treize étages abritant les locaux de la chaîne d’information qatarie Al-Jazeera et de l’agence de presse américaine Associated Press.

Depuis le 10 mai, 201 Palestiniens ont été tués, dont au moins 58 enfants, et plus de 1200 blessés. Côté israélien, dix personnes ont été tuées, dont un enfant, et 294 blessées après des tirs de roquettes depuis Gaza.

Ibou Camara