Sénégal : la flambée de violence après l’arrestation d’Ousmane Sonko, l’ONU se dit « très préoccupée »
Quatre jours durant, Dakar, la capitale sénégalaise a été le théâtre de scènes de guérilla urbaine opposant les forces de l’ordre à des centaines de jeunes après l’arrestation le mardi, de l’opposant Ousmane Sonko, dont la garde à vue a été prolongée jusqu’à lundi 8 mars. Les affrontements qui s’amplifient dans toutes les villes, ont fait quatre morts, selon le gouvernement et six selon la presse locale.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres se dit « très préoccupé par la violence récente vue à Dakar et ailleurs au Sénégal qui a suivi l’arrestation d’un dirigeant de l’opposition« , a déclaré vendredi 5 mars son porte-parole, Stéphane Dujarric.
Antonio Guterres « appelle toutes les parties au Sénégal à éviter une escalade de la situation« , a ajouté son porte-parole lors d’un point-presse quotidien.
« Les manifestations doivent rester pacifiques et les forces de sécurité et de police doivent agir tout le temps en accord avec les droits humains internationaux », à savoir « permettre à ces manifestants d’exprimer leur opinion et volonté« , a aussi affirmé Stéphane Dujarric.
Les points de vente de sociétés françaises comme Auchan et Total sont particulièrement endommagés par les manifestants qui réclament la libération d’Ousmane Sonko et le départ de Macky Sall.
Samsidine Badji (SAM)