Le Tribunal supérieur électoral (TSE) du Brésil a déclaré la nuit de dimanche 30 octobre, que l’élection était « mathématiquement jouée », Luiz Inácio Lula da Silva, disposant de 50,8% des suffrages validés contre 49,2% pour Jair Bolsonaro après le dépouillement de 98,8% des voix.

La victoire de Lula, qui débute un 3e mandat présidentiel, marque le rejet du populisme d’extrême droite incarné par Jair Bolsonaro dont la popularité avait souffert de sa gestion de l’épidémie de Covid au Brésil affichant l’un des bilans les plus lourds du monde par le nombre de décès rapporté à la population.

Lula a promis pendant la campagne un retour à la croissance économique et aux politiques sociales qui avaient permis, pendant ses deux premiers mandats entre 2003 et 2011, de sortir de la pauvreté plusieurs millions de Brésiliens. Il s’est aussi engagé à combattre la déforestation de l’Amazonie, et à faire du Brésil l’un des chefs de file des discussions sur la lutte contre le dérèglement climatique.

ARDiallo