Les représentants de la jeunesse indépendantiste de la Casamance qui ont participé ce weekend, à un colloque de réflexion sur les attentes d’un gouvernement en exil se sont penchés sur les exigences suivantes :

• Défendre les droits et la liberté fondamentale des Casamançais qui sont dispersés dans toutes les régions du monde en tant que réfugiés et personnes en exil après la guerre et défendre leur droit à l’autodétermination par voie judiciaire, conférences publiques et des séminaires sur les droits de l’homme et la défense de l’équité de la justice et de l’état de droit.

• Respecter, promouvoir, prêcher et enseigner l’obéissance à l’état de droit et le respect des dispositions de la Charte des Nations Unies sur les droits de l’homme et de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

• Promouvoir la défense des droits de l’homme et protéger les droits des peuples autochtones dans toutes les régions du monde qui sont confrontés à la persécution et à la discrimination.

• Promouvoir un bon leadership, une gouvernance axée sur les personnes et la responsabilité publique par le biais de conférences et de séminaires.

• Fournir des services juridiques gratuits et défendre toutes les personnes opprimées dont les libertés fondamentales et les droits de l’homme sont violés afin de servir l’intérêt de la justice et l’objectif des Nations Unies de promouvoir l’accès à la justice pour tous.

• Faciliter le développement économique, le développement technologique et l’éradication de la pauvreté dans les pays sous-développés du tiers monde par le biais de travaux de recherche et de conférences publiques pour la promotion d’une éducation de qualité et la transmission de compétences professionnelles aux chômeurs.

• Promouvoir la production et la commercialisation des biens et services casamançais et africains, les commerces de détail, les hôtels, les restaurants, les métiers et industries, les sciences et technologies, la formation de la main-d’œuvre et les services éducatifs.

• Promouvoir la paix, la sécurité, la stabilité intérieure, le respect des droits de l’homme, le développement durable, les politiques axées sur les personnes et un engagement global en faveur de l’amélioration de la société et de la coexistence pacifique de tous les peuples par le biais de séminaires et d’ateliers.

• Fournir du matériel de secours, des maisons, des hôtels et des centres de réhabilitation à tous les réfugiés déplacés en Afrique et sur d’autres continents par des guerres, des tremblements de terre, des inondations, des émeutes religieuses, des attaques terroristes et d’autres facteurs sociaux et catastrophes naturelles qui créent des problèmes de réfugiés dans le monde.

• Assister et représenter les communautés religieuses et coutumières et toutes autres personnes, entreprises, gouvernements (qu’il s’agisse de gouvernements locaux, d’États ou de gouvernements ), institutions, associations ou organisations dans les affaires judiciaires, les relations internationales, les métiers, le commerce et industries, traités internationaux et accords bilatéraux, exécution des obligations conventionnelles, exécution des contrats, règlement extrajudiciaire des différends, négociations, arbitrage et gestion des conflits, pour le règlement pacifique et/ou judiciaire des différends.

Antoine Bampoky