Casamance : Colère des jardiniers locaux après la destruction d’un champ de cannabis au nord-ouest de la Casamance
L’armée sénégalaise a déployé 70 hommes et 6 véhicules pour procéder, samedi 15 janvier 2022, à la destruction d’un champ d’herbe de cannabis au Nord-Ouest de la Casamance.
Un millier de plants, arrivés à maturité, avaient été bichonnés ou arrachés, puis brûlés dans le quartier Karounor du village de Massara.
Les militaires sénégalais, sous les huées des femmes, ont encerclé d’abord le village, avant de détruire le champ de cannabis, utilisé pour la pharmacopée traditionnelle et l’exportation dans les pays européens, qui ont depuis des années, légalisé la consommation du cannabis, connu pour ses effets thérapeutiques.
Cette destruction déstabilise l’économie locale et met les jardiniers locaux en colère.
Souaibou Baldé est très remonté : « Mobiliser l’armée pour venir brûler un lopin de cannabis de 150 m2, est inacceptable. Nous avons en Casamance, depuis plus de vingt ans, un trafic organisé de bois rouge et une destruction systématique de la forêt, et l’armée ne bouge même pas. »
Madame Néné Goudiaby exprime sa réflexion en ces termes : « la drogue est un sujet éminemment important à Dakar. Chaque année, plusieurs tonnes de cocaïne sont saisies et les trafiquants sont connus. Nous n’avons jamais vu une colonne de l’armée mobilisée autant pour détruire la drogue qui tue. Et pourtant les trafics de tout genre continuent. »
Samsidine Badji (SAM)
Tapha
Au Sénégal il y a la monnaie CFA, les monnaies locaux de faux billets, de cocaïne et de chanvre indien.
Korka Diallo
Quel exploit pour l’armée sénégalaise en Casamance! Si ce n’est pas violé les femmes de prisonniers à Toubacouta, voilà qu’elle excelle en mettant le feu sur 1000 plants de cannabis !! Mieux vaut retourner dans vos casernes……
Anonyme
Le cannabis est légalement cultivé au Rwanda, au Maroc et dans plusieurs autres pays africains pour la consommation et l’export. Le Sénégal est enretard et contre le développement économique de la CASAMANCE EN MARCHE, AU TRAVAIL, AU DEVELOPPEMENT ET A LA LIBERATION. VIVE LA CASAMANCE
Carlos
L’urgence c’est d’arrêter le trafic de bois et les réseaux de trafic de cocaine sénégalo-gambien-bissauguinéen-turc-indiens-chinois.