Corse : funérailles de l’indépendantiste Yvan Colonna
Élus locaux, habitants, militants nationalistes: à Cargèse, en Corse, des centaines de personnes sont venues dire adieu, vendredi, à Yvan Colonna, l’enfant du pays, mortellement agressé par un codétenu dans la prison où il purgeait sa peine, pour l’assassinat du préfet Claude Erignac.
Le cercueil est arrivé peu après 14H, dans ce village de 1300 habitants, berceau de la famille Colonna. Parmi la foule massée en silence devant l’église qui sonnait le glas, ou à pied derrière le convoi, plusieurs personnalités de l’île: Gilles Simeoni, le président autonomiste du Conseil exécutif, Jean-Guy Talamoni, l’ex-président indépendantiste de l’assemblée de Corse, ou encore Charles Pieri, ex-leader présumé du Front de libération nationale de la Corse.
Plusieurs «banderas», ce drapeau corse frappé de la tête de Maure, flottent dans la brise. Mais aussi un drapeau breton et un basque. Le drapeau français bleu-blanc-rouge est par contre invisible.
Ibou Camara