Mali / France : la rupture entre Bamako et Paris semble inévitable
Neuf ans après le déploiement de l’opération Serval en 2013, devenue Barkhane en 2014, la présence française au Mali est plus que jamais compromise et contestée.
L’incertitude est, d’ailleurs, croissante notamment depuis l’humiliation infligée à la France avec l’expulsion de son ambassadeur au Mali début février.
Si Paris n’a pas encore annoncé officiellement ses intentions en matière de présence et de potentielle poursuite de ses opérations militaires, se contentant de lancer, tels des ballons d’essai, les déclarations sur un éventuel retrait du Mali, le sujet devrait largement occuper les discussions au sommet Union Africaine (UA)–Union Européenne (UE)qui doit se tenir à Bruxelles les 17 et 18 février prochains.
L’Union Européenne (UE) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont adopté une série de sanctions dès le début de l’hiver, parmi lesquelles figure notamment la ferméture des frontières terrestres et aériennes de ses pays membres avec le Mali.
Ibou Camara