Mali : nouvelles accusations à l’ONU contre la France
Le torchon continue de brûler entre le Mali et la France.
Abdoulaye Diop, le ministre des Affaires étrangères du Mali a déclaré avec un ton sévère, mardi 18 octobre, que le gouvernement de transition exercerait son droit à se défendre si la France continuait à porter atteinte à la souveraineté et à la sécurité nationale du Mali.
Abdoulaye Diop, qui s’exprimait lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies à New York (Etats-Unis), a renouvelé les accusations portées contre Paris, selon lesquelles la France aurait violé l’espace aérien malien et livré des armes à des combattants islamistes. Pour sa part, la France a nié ces accusations.
« Il faut qu’une réunion spécifique du Conseil de sécurité soit organisée, afin de nous permettre de présenter les preuves des actes d’espionnage et de déstabilisation menés par la France (…). Le gouvernement malien se réserve le droit de se défendre si la France continue de porter atteinte à la souveraineté, l’intégrité territoriale et la sécurité nationale de notre pays« , a dit Abdoulaye Diop.
Saliou Cissé