La conférence de Munich sur la sécurité a débuté ce vendredi dans la capitale bavaroise et se déroulera jusqu’au 19 février 2023.

Selon le président de la conférence, Christoph Heusgen, l’accent sera mis sur le conflit en Ukraine et ses conséquences. En dehors de cela, selon ses mots, les participants discuteront de la structure de la sécurité européenne, des relations avec le « Sud global », du renforcement des liens transatlantiques, de la sécurité générale et de l’impact du changement climatique en tant que plus grande menace pour l’humanité.

Plusieurs centaines d’hommes politiques du monde entier, dont 45 présidents et premiers ministres, ainsi qu’environ 90 ministres, devraient y participer. Les États-Unis seront représentés par la vice-présidente Kamala Harris et le secrétaire d’État Antony Blinken. La délégation allemande, comprenant le ministre de l’Économie et de l’Action pour le climat Robert Habeck, la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock et le ministre de la Défense Boris Pistorius, sera conduite par le chancelier Olaf Scholz.

Parmi les participants figurent également le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Rishi Sunak, le directeur du bureau de la commission des affaires étrangères du Parti communiste chinois (PCC) et membre du Politburo du PCC Wang Yi, le président finlandais Sailu Niinisto, le président polonais Andrzej. Duda, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, le Premier ministre irakien Mohammed al-Sudani, le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit. Mais aucun responsable russe n’a été invité au forum cette année.

Toutefois, Moscou a fait entendre sa voix en accusant Washington d’inciter l’Ukraine à l’escalade du conflit et en affirmant que les États-Unis étaient désormais directement impliqués dans la guerre parce que des « fous » rêvaient de vaincre la Russie.

Ibou Camara