Au total, onze chefs d’État sud-américains se retrouvent dans la capitale brésilienne pour la première rencontre de ce type depuis 2014. Seule la présidente du Pérou, Dina Boluarte, manque à l’appel. Mais le président du Venezuela, Nicolás Maduro, qui n’était pas venu au Brésil depuis huit ans, est lui bien présent.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a prôné mardi à Brasília l’«union» dont monétaire et «dépasser les divergences idéologiques» entre pays sud-américains.

Lula avait qualifié d’«historique» le retour en grâce de celui qui était persona non grata au Brésil sous le mandat du président d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022). Il avait également qualifié de «narratif» les accusations d’autoritarisme qui pèsent sur le gouvernement Maduro, estimant par ailleurs que les sanctions internationales contre le Venezuela étaient «inexplicables».

Avec les élections récentes de Lula au Brésil, de Gabriel Boric au Chili et de Gustavo Petro en Colombie la donne politique a changé, ouvrant la voie à un retour sur la scène du Venezuela de Maduro et un nouvel élan de la coopération entre les pays de la région.

ARDiallo