Dans la tradition musulmane, l’Aïd el-Kébir ou Tabaski (« la grande fête« ) commémore la soumission d’Ibrahim à Dieu. Cette fête commence aujourd’hui et dure trois jours.

Les fidèles sont appelés à venir prier dans les mosquées de la Casamance dans un contexte très particulier. Le gouvernement de Macky Sall a mis la Casamance sous un état de siège. Les libertés de circulation sont limitées et les transports maritimes et routiers sont suspendus. Plusieurs centaines de personnes sont arrêtés et mis en prison sans jugement après les manifestations du début de juin liées à la condamnation de l’opposant politique Ousmane Sonko.
Mais la solidarité des pays limitrophes comme la Guinée, la Guinée-Bissau et le Mali, a été essentielle pour pallier à la pénurie de vivres et de moutons.

La fête se déroule en même temps que le pèlerinage à La Mecque, le Hadj.

Selon le rite, il est d’usage de faire sacrifier un mouton et de partager la viande en trois parties égales : une part pour la famille, un pour les voisins, amis, collègues ou connaissances et la troisième pour les pauvres.

En Casamance, comme à Ziguinchor, Oussouye, Sédhiou, Bignona, Vélingara, Kolda, Kédougou et Tambacounda, les différentes communautés religieuses se rendent visitent et partagent les repas.
Eid Mubarak !

ARDiallo