Ethiopie / Tigré : les marches vers la paix
Le président éthiopien Abiy Ahmed pourrait nommer le leader du TPFL du Tigré, Debretsion Gebremichal, au poste de vice-premier ministre éthiopien.
Céder pour obtenir la paix. Telle est la politique menée dans une nouvelle Éthiopie, après plus de deux ans de guerre civile. L’accord de paix signé à Pretoria par le gouvernement fédéral et le Front populaire de libération du Tigré (TPLF), sous la direction de l’Union africaine, commence à porter ses premiers fruits : le processus de désarmement.
Les forces du TPLF ont commencé à remettre des armes lourdes à l’armée éthiopienne dans le cadre de la démobilisation des forces tigréennes, une condition essentielle du cessez-le-feu final signé en novembre dernier. La remise des armes a eu lieu dans la ville d’Agulai, au nord-est de Mekelle, la capitale du Tigré, et a été supervisée par des membres des deux parties et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement des États d’Afrique de l’Est (IGAD).
Cette démarche pour la paix est encouragée par l’Europe par la présence sur place des ministres des affaires étrangères françaises et allemandes.
ARDiallo