Le recours par Israël au phosphore blanc lors de ses opérations militaires à Gaza et au Liban « expose les civils à des risques de graves blessures et de séquelles permanentes« , a déclaré, jeudi, Human Rights Watch (HRW).

Dans un communiqué, HRW a déclaré avoir « examiné des vidéos prises au Liban et à Gaza, respectivement les 10 et 11 octobre 2023, montrant de multiples rafales de phosphore blanc tirées par l’artillerie au-dessus du port de la ville de Gaza et de deux zones rurales le long de la frontière israélo-libanaise, et avoir interrogé deux personnes qui ont décrit une attaque à Gaza.« 

« Le phosphore blanc, qui peut être utilisé soit pour marquer, signaler ou masquer, soit comme arme pour déclencher des incendies qui peuvent consumer des personnes et des objets, a un effet incendiaire important qui peut entraîner de graves brûlures chez les personnes et incendier des structures, des champs et d’autres types de matériel à proximité« , note le communiqué.

Le ministère de la Santé à Gaza a annoncé, au soir de ce jeudi, que le bilan des victimes palestiniennes s’est alourdi à 1 537 morts, dont 500 enfants et 276 femmes, et 6 612 blessés suite aux raids israéliens continus sur la bande de Gaza pour le sixième jour consécutif. Plusieurs manifestations sont prévues ce vendredi dans différentes capitales arabes pour apporter le soutien au peuple de Gaza.

En Israël, 1300 personnes ont trouvé la mort. Ce jour, les autorités militaires israéliennes appellent à les Palestiniens de Gaza d’évacuer le nord vers le sud.

Cathy Manga