Ousmane Sonko, d’origine de la Casamance, le leader de l’opposition sénégalaise, a qui quitté Ziguinchor pour traverser toute la Casamance avec la « caravane de la liberté » sous la protection des populations.

Le convoi a d’ailleurs drainé des foules de jeunes casamançais enthousiastes.

A Goudomp, Samine, Fanda, Kolda, Diaobé, Vélingara les jeunes casamançais ont défendu le cortège de leur président candidat au prix de leur vie malgré les attaques des forces de sécurité sénégalaises et les miliciens pro- Macky Sall.

A Kolda, un manifestant a été tué par la milice armée sénégalaise ont rapporté les jeunes Patriotes du Fouladou.

Après le tour de la Casamance, le convoi est arrivé dimanche à Koungheul, dans la région sénégalaise de Kaolack, où sa sécurité a été abandonnée laissant Ousmane Sonko à lui-même, seul sans protection. C’est ainsi qu’il a été arrêté par la police. Ce qui fait réagir, un responsable politique à Kolda:  » Les Casamançais sont toujours trahis au Sénégal. C’est cela la vérité et c’est le moment d’assumer notre indépendance réclamée il y a plus d’un demi-siècle. »

La brève disparition du président du PASTEF a donné lieu à pas mal de spéculations poussant Antoine Diomé, le ministre sénégalais de l’Intérieur a s’exprimé sur la télévision publique qu’Ousmane Sonko a bénéficié d’un  » raccompagnement encadré« .

Si ce lundi, la présence d’Ousmane Sonko est confirmée dans sa résidence de Cité Keur Gorgui à Dakar, cependant tous les axes d’accès de son quartier sont quadrillés par les éléments de la gendarmerie et de la police.

Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle 2024, est menacé d’inéligibilité dans des affaires judiciaires qu’il dénonce comme un complot de l’Etat.

Samsidine Badji (SAM)