Guerre Israël-Palestine : « un atroce massacre » fait au moins 35 tués à Rafah
Des frappes aériennes menées par l’armée israélienne ont tué au moins 35 Palestiniens et blessé des dizaines d’autres dans une zone destinée aux déplacés dans la ville de Rafah, à la pointe sud de la bande de Gaza, ont déclaré lundi les autorités sanitaires locales et les services de secours.
Trente-cinq personnes ont été tuées et des dizaines d’autres blessés dans l’attaque israélienne, a déclaré un porte-parole du ministère gazaoui de la Santé, contrôlé par le Hamas, précisant qu’il s’agissait majoritairement de femmes et d’enfants.
Rafah, ville frontalière de l’Egypte, était considérée comme l’ultime refuge relatif pour les civils de la bande de Gaza déplacés par les combats depuis le début du siège total de l’enclave décrété par Israël en réponse à l’attaque du Hamas du 7 octobre dernier.
Des gouvernements internationaux, les Nations unies et des ONG ont prévenu par le passé du risque de catastrophe humanitaire en cas d’assaut à Rafah. La Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné vendredi à Israël de stopper « immédiatement » son offensive, une décision dont l’Etat hébreu a fait fi, poursuivant ses opérations au cours du week-end.
Amnesty International a pour sa part demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d’ouvrir une enquête pour « crimes de guerre » sur trois frappes aériennes sur la bande de Gaza qui ont fait 44 morts, dont 32 enfants, en avril, selon l’ONG.
Cathy Manga