Une tempête médiatique s’est abattue sur la Guinée-Bissau, alors que le président Umaro Sissoco Embaló a pris une décision qui secoue les fondements de la politique nationale. Pour la première fois dans l’histoire du pays, un chef d’État a nommé un membre de sa propre famille à un poste gouvernemental clé. En effet, la fille du président a été désignée conseillère auprès du président de la République, un acte qui suscite des incompréhensions et soulève de nombreuses interrogations.

Cette nomination, qui a pris de court la classe politique et les citoyens, est perçue par beaucoup comme une dérive vers le népotisme, un terme qui résonne avec inquiétude dans un pays où la transparence et la méritocratie sont encore des défis à relever. Les critiques fusent de toutes parts, certains dénonçant un « coup de force » destiné à consolider le pouvoir du président au sein d’un cercle restreint et familial. D’autres, plus mesurés, tentent de défendre cette décision en évoquant la compétence et l’expérience de la fille du président, bien que peu d’informations concrètes aient été divulguées à ce sujet.

Quoi qu’il en soit, cette nomination historique pourrait marquer un tournant dans la manière dont la politique est menée en Guinée-Bissau, pour le meilleur ou pour le pire. Le peuple et l’opposition restent en alerte, scrutant chaque geste du président et attendant de voir si cette décision controversée ouvrira la voie à d’autres actes similaires, ou si elle sera finalement révoquée sous la pression populaire. Une chose est sûre : le président Umaro Sissoco Embaló vient de franchir une ligne rouge qui continuera de faire couler beaucoup d’encre dans les jours à venir.

Balanta Mané