Ousmane Sonko, tête de liste du parti PASTEF aux législatives et chef de gouvernement depuis avril, a fait état dans la nuit de lundi à mardi sur son compte Facebook d’attaques subies par son camp à Dakar, Saint-Louis ou encore Koungueul. « Nous exercerons notre droit légitime à la riposte« , a-t-il assuré avant de rétrograder après des critiques d’appel aux meurtres.

Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a exhorté mardi 12 novembre ses partisans au calme après les avoir appelés à « se venger » des violences commises selon lui sur ses militants par des opposants, qui ont dénoncé un « appel au meurtre » à six jours des élections législatives.

Il impute ces violences à des sympathisants du maire de Dakar Barthélémy Dias, qui dirige une coalition concurrente en lice aux élections législatives de dimanche, et a été condamné pour la mort d’une personne par balle en 2011 dans un contexte de violences politiques.

Le PASTEF vise une majorité permettant à Bassirou Diomaye Faye, vainqueur de la présidentielle de mars, et à Ousmane Sonko, de mettre en œuvre leurs promesses de rupture et de transformation de l’État.

Maléguène