Casamance : Journalisme sous les verrous : L’affaire René Capain Bassène, symbole de la répression sénégalaise
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Le Comité de Protection des Journalistes (CPJ) a révélé jeudi 16 janvier 2025 sur son site officiel, des irrégularités flagrantes dans la condamnation à perpétuité du journaliste sénégalais René Capain Bassène, incarcéré depuis 2018 pour son implication présumée dans le massacre de 14 coupeurs de bois en Casamance. Selon le rapport du CPJ, Bassène, auteur de plusieurs ouvrages sur le conflit entre le gouvernement sénégalais et le Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), serait en réalité victime d’une machination visant à le réduire au silence en raison de son travail journalistique.
L’enquête du CPJ met en lumière des preuves incohérentes, des témoignages obtenus sous la contrainte et des allégations de torture. Plusieurs coaccusés, acquittés par la suite, ont affirmé avoir été forcés d’impliquer Bassène. Les documents judiciaires révèlent également que les activités journalistiques de Bassène, notamment ses appels téléphoniques et ses courriels, ont été utilisées contre lui, faisant de lui le seul journaliste sénégalais figurant dans le classement 2024 du CPJ des journalistes emprisonnés dans le monde.
Bassène, connu pour son style journalistique opiniâtre et ses investigations approfondies sur le conflit en Casamance, avait prévu de publier un livre dénonçant les profiteurs de la crise, y compris des dirigeants locaux et des trafiquants de bois. Ses proches et collègues affirment qu’il recevait régulièrement des menaces en raison de son travail.
Malgré les appels à la réforme du système judiciaire sénégalais sous le nouveau gouvernement élu en 2024, l’affaire Bassène illustre les défis persistants en matière de liberté de la presse au Sénégal, classé parmi les cinq pays africains emprisonnant le plus de journalistes. Alors que son appel devant la Cour suprême est en attente, Bassène reste déterminé à lutter contre l’injustice, déclarant : « Je suis prêt à passer ma vie en prison, mais ce que je ne supporte pas, c’est l’injustice de m’entendre dire que je n’ai pas été arrêté à cause de mon travail de journaliste. »
Samsidine Badji (SAM)
Tapha
Avez-vous remarqué le silence étrange de Reporters Sans Frontières? Il est vrai que cette organisation n’a pas reçu l’ordre de ses maîtres de faire entendre sa voix et de réclamer la levée de toutes les entraves à l’exercice des activités de notre journaliste. Il n’y a de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Zeus
Pour toute dictature comme au Sénégal de Macky SALE, la repression , le muselement de la parole et la restriction des libertes , notament de la presse, sont des actes quotidiens qui n’ont pas le meme sens et la meme definition que celle du Dictionnaire , que celle que nous comprenons. De ce fait , exiger la liberation n’a aucune portee , mais plutot souhaiter de tout coeur la liberation et avoir une pensee envers les siens en ce moment de piete. Nous nous joignons aux Casamançais qui appellent a la liberation du journaliste.
Anonyme
En tant que journaliste et défenseur de la liberté de la presse, je suis profondément préoccupé par la détention prolongée de mon confrère, qui semble être fondée sur des allégations non étayées plutôt que sur des preuves concrètes. La liberté d’expression et la protection des journalistes sont des piliers essentiels de toute démocratie, et leur violation sape les fondements mêmes de la justice et de la transparence.
Je condamne fermement cette détention arbitraire et appelle à la libération immédiate de mon confrère. Il est inacceptable qu’un journaliste soit privé de sa liberté simplement pour avoir exercé son droit à informer le public. Les allégations portées contre lui, si elles ne sont pas soutenues par des preuves solides, doivent être rejetées, et son droit à un procès équitable doit être respecté.
J’exhorte les autorités sénégalaises à respecter les principes de l’État de droit et à garantir que tous les citoyens, y compris les journalistes, soient traités avec équité et justice. La détention prolongée sans preuve est une violation des droits de l’homme et une atteinte à la démocratie. La libération immédiate de mon confrère est non seulement une question de justice, mais aussi un pas nécessaire pour préserver la crédibilité du Sénégal en tant que nation respectueuse des droits fondamentaux.
Enfin, je lance un appel à la communauté internationale, aux organisations de défense des droits de l’homme et à la société civile pour qu’ils se joignent à cette demande de libération et qu’ils continuent à exercer une pression pour que la justice prévale. La liberté de la presse est un droit inaliénable, et nous devons tous œuvrer pour la protéger.
SinkurBadin
LIBEREZ RENE CAPAIN BASSENE !!!
LIBEREZ RENE CAPAIN BASSENE !!!
LIBEREZ RENE CAPAIN BASSENE !!!
LIBEREZ RENE CAPAIN BASSENE !!!
LIBEREZ RENE CAPAIN BASSENE !!!
LIBEREZ RENE CAPAIN BASSENE !!!
LIBEREZ RENE CAPAIN BASSENE !!!
Katakalousse
Un groupe de jeunes de Casamance sur la détention arbitraire est sans ambiguïté. La privation de liberté de R C B est arbitraire et la mesure appropriée du nouveau gouvernement consisterait à le libérer immédiatement et à lui accorder le droit d’obtenir réparation, notamment sous la forme d’une indemnisation, conformément au droit international.
Bon courage Emouna!
Bapoulo
Macky Sall, Robert Sagna et le colonel Issa Diack sont les commanditaires du complot contre le journaliste René Capain Bassène. Le seul et premier journaliste qui osait dénoncer le trafic de bois, la corruption, l’injustice et la haine contre la Casamance. Si Diomaye Faye parle de Jub Jubal Jubanti, et y croit alors RCB doit être LIBRE IMMEDIATEMENT.
Tapha
J’ajoute que tant que le général Moussa FALL est libre et actif, alors notre frère restera en prison. Ces gens travaillent toujours pour Macky Sall avec évidemment des juges proches de l’ancien pouvoir.