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Casamance : Les Amazones Casamançaises défient la terreur et visitent le maquis du MFDC

Casamance : Les Amazones Casamançaises défient la terreur et visitent le maquis du MFDC

Dans l’ombre des arbres sacrés du maquis, sous un ciel chargé d’espoir et de lutte, vingt-sept femmes, dignes héritières d’Aline Sitoé Diatta, ont écrit une page d’histoire ce deuxième week-end de Ramadan et de Carême, en mars 2025. Ces filles, ces mères, ces sœurs de la Casamance, armées de courage et de calebasses battantes, ont marché vers les combattants indépendantistes d’Atika, du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). Ce n’était pas une simple visite : c’était un cri, un chant, un serment gravé dans la terre rouge de leur pays.

Imaginez la scène : des voix féminines s’élèvent, mêlées aux rythmes des calebasses, tandis que ces Amazones apportent des repas pour la rupture du jeûne, des provisions, des pagnes et, surtout, une foi indéfectible en la liberté. Elles ne se sont pas contentées de nourrir les corps ; elles ont ravivé les âmes. « Avec votre force, avec votre résolution, et avec votre courage, vous montrez au monde entier qu’aucune solution de terreur ne peut intimider », a lancé leur doyenne aux combattants, la voix tremblante d’émotion mais ferme comme le roc. « Vous vous battez pour la liberté, la justice, la démocratie et l’indépendance de la Casamance. » Ces mots ne sont pas tombés dans le vide : ils ont résonné comme un appel universel à la dignité.

Face à elles, le chef d’Atika, ému, a répondu : « Chères Mamans et chères Sœurs, vous pouvez compter sur nous pour votre sécurité et pour la libération de la Casamance. Nous vous aiderons à reconstruire vos villages lorsque cette invasion illégale sera terminée. » Une promesse scellée dans le regard de ces hommes et femmes unis par un rêve plus grand que la peur, plus fort que les bombes sénégalaises.

Mais ce moment n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une vague qui enfle : un deuxième groupe de femmes, parti de Bignona, est déjà en route. La solidarité s’organise, les jeunes se lèvent et la résistance s’embrase. Partout, on célèbre ces héroïnes. « Vraies Amazones, dignes d’Aline Sitoé Diatta », clame une voix. « En Casamance, on n’abandonne jamais un frère ou une sœur qui défend la vérité », renchérit une autre. Les hommages pleuvent, vibrants, sincères, comme des prières portées par le vent : « Vive la Casamance invaincue depuis l’éternité ! »

Pourtant, derrière cette lumière, l’ombre persiste. La terreur imposée par les présidents sénégalais continue de tuer la Casamance. Des villages brûlés, des familles brisées, des droits violés : un peuple humilié mais jamais soumis. Ces femmes le savent, et c’est pourquoi elles refusent le défaitisme. Leur acte est un défi lancé au monde : regardez-nous, écoutez-nous, soutenez-nous. Elles ne demandent pas la pitié ; elles exigent la justice.

À vous, femmes de Casamance, mères, filles, guerrières, votre bravoure est un feu qui ne s’éteindra pas. À vous, hommes, frères, fils, levez-vous aux côtés de ces Amazones, car leur combat est le vôtre. À vous, peuple casamançais, priez dans les mosquées, les églises, les bois sacrés, pour que la baraka de vos ancêtres guide vos héros d’Atika. Et à vous, qui lisez ces lignes, où que vous soyez, ne détournez pas les yeux : la Casamance se bat pour sa liberté, et chaque voix compte.

Aline Sitoé Diatta sourit depuis les cieux. Ses filles ont rallumé la flamme. Que cette date, ce week-end de mars 2025, reste gravée dans nos mémoires comme le jour où les Amazones ont dit « non » à la peur et « oui » à la dignité. Que leur courage fasse tache d’huile, jusqu’à ce que la Casamance respire enfin, libre et fièrement.

Samsidine Badi (SAM)

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Commentaires (7)

  • Zeus

    J’applaudis. Yooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

  • Essamaye Bignona

    Ce que ne dit pas l’article, plusieurs femmes ont accompagné leurs enfants pour intégrer les nouvelles recrues de Attika. Que DIEU ALLAH benisse la CASAMANCE en ce mois bénit de ramadan pour avoir son indépendance. Amen

  • Anonyme

    Impossible de regler le probleme de Casmance,Nous sommes infeste’s par une maladie incurable de hair toujours et en tout temps les diolas, les mandiak, les peuls fouladou, le balantes les mankagnes et mandinko. c’est ca la realité. nous n’aimons pas ces etrangers a dakar et dans l’administration

  • Pedro

    ELLES FONT TOUT FAIRE POUR PROTEGER LEURS ENFANTS MÊME PENDANT DES MOMENTS DIFFICILES. MERCI POUR NOS BRAVES MAMANS, ET ON DOIT TOUT FAIRE POUR LES SOUTENIR LE PLUS TOT, SI ON VEUT DES RESULTATS QUI REFLETENT LA VOLONTE DE TOUT LE PEUPLE.VIVE LA CASAMANCE INDEPENDANTE ET LIBRE

  • Awagna2000

    Comment, après le désastre provoqué par Macky Sall et autres en Casamance , peut-on, ose-t-on encore discuter de la nécessité d’intégrer la Casamance dans le Sénégal? Il faut pour cela, ou bien, un aveuglement incommensurable, ou bien une mauvaise foi cyclopéenne! Quels sont ces gouvernements qui ont servi qu’à y semer le chaos. En outre, ils ont, durant des décennies, fait peser sur la Casamance une chape d’airain, empêchant toute réforme. Aujourd’hui, le moment n’est pas au dialogue. L’indépendance ou la guerre totale. D’autant plus que les deux hommes vont s’atteler à un jeu d’équilibriste pour trouver une solution, principalement axée sur le fait de gagner du temps en attendant que les conditions propices à la mise sur le tapis du dossier de leur programme pour le développement». Pfff.les citoyens ne voterons plus pour ceux qui veulent « gagner du temps », si la guerre n’a pas déjà éclaté d’ici là.
    MAKE CASAMANCE GREAT AGAIN

  • Anonyme

    La politique casamançaise de Bassirou Diomaye et de Ousmane Sonko a du plomb dans l’aile. Forcément engager un débat national inclusif pour trouver des solutions serait à mon avis salutaire. La colère monte même ici à Yhar Yalla les tensions entre communautés du sud et du nord. Jusqu’à quand ??????

  • Korka Diallo

    Nous nous dresserons jusqu’au bout contre ceux qui, avec leur délire du Grand Sénégal, veulent inonder notre Casamance de sang, de larmes et d’oppression. Les régimes sénégalais ont massacré des dizaines de milliers de Casamançais innocents et des prisonniers politiques toujours sans jugement. C’est un génocide, une barbarie d’un État terroriste qui se nourrit de sang.Chaque goutte versée aura un prix et le feu mystique des bois sacrés finira par brûler les pseudocolonialistes sénégalo-pédés si leur folie et leur arrogance persistent.

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