Chine : Deepseek, le modèle d’IA qui fait trembler Wall Street et le monde
Développé en Chine, le nouveau robot conversationnel gratuit DeepSeek a gagné en popularité depuis son lancement, remettant en cause l’idée largement répandue selon laquelle les États-Unis sont le leader incontesté de l’IA.
Marc Andreessen, capital-risqueur de la Silicon Valley et conseiller de Donald Trump, a décrit DeepSeek-R1 comme « le moment Spoutnik de l’IA« , une référence au satellite lancé par l’Union soviétique en 1957.
À l’époque, les États-Unis étaient considérés comme ayant été pris au dépourvu par la prouesse technologique de leur rival.
La popularité et l’efficience de DeepSeek a également surpris les marchés boursiers. Le cours de l’action ASML, fabricant néerlandais d’équipements pour puces électroniques, a chuté de plus de 10%, tandis que celui de Siemens Energy, fabricant de matériel lié à l’IA, a plongé de 21%, indique la BBC.
Comme ses concurrents occidentaux, tels que ChatGPT, Llama ou Claude, DeepSeek s’appuie sur un grand modèle de langage (LLM), formé à partir d’immenses quantités de textes, pour maîtriser les subtilités du langage naturel.
Mais contrairement à ces rivaux, qui développent des modèles propriétaires, DeepSeek est en code source ouvert (« open source« ). Cela signifie que le code de l’application est accessible à tous, permettant de comprendre son fonctionnement et de le modifier.
DeepSeek affirme de son côté être « en tête du classement des modèles open source » et rivaliser avec « les modèles propriétaires les plus avancés au monde ».
Cathy Manga
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