Récemment élu, mais pas encore investi, Donald Trump multiplie les déclarations belliqueuses depuis plusieurs jours. Il a notamment réitéré ses menaces sur le Canal de Panama et le Groenland, deux territoires qu’il revendique.

Donald Trump a refusé mardi d’écarter l’hypothèse d’une intervention militaire ou de mesures économiques pour reprendre le contrôle du canal de Panama et obtenir souveraineté sur le Groenland, dans le cadre d’un projet d’expansion des Etats-Unis qu’il prône depuis sa victoire électorale en novembre dernier.

Le président-élu américain a aussi déclaré qu’il envisageait d’utiliser la « force économique » face au Canada, alors qu’il répète son mécontentement à propos de la balance commerciale entre les deux voisins, menaçant Ottawa d’importantes taxes douanières et évoquant la théorie de faire du Canada le 51e Etat américain.
Justin Trudeua répond à Trump « le Canada ne reculera jamais face aux menaces de Donald Trump et ne fera jamais partie des Etats-Unis ». Le chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, a promis d’empêcher le pays de se joindre aux États-Unis et d’assurer la sécurité de ses frontières, y compris dans l’Arctique, s’il remporte les élections.

A deux semaines de son retour formel à la Maison blanche, Donald Trump a également émis l’idée de réclamer des alliés de l’Otan une plus grande participation financière à 5%du PIB.

Pour le règlement du conflit armé entre la Russie et l’Ukraine, Trump admet la complexité de la situation et dit pouvoir rentrer en contact avec Vladimir Poutine dans six mois.

Cathy Manga