Gambie : L’APRC condamne fermement l’exploitation forestière illégale et le pillage des biens de l’ancien président Jammeh
Le Comité exécutif national de l’Alliance pour la réorientation et la construction (APRC), sous la direction de Son Excellence Cheikh Prof. Dr. Alhagie Yahya AJJ Jammeh et de l’honorable Yaya Tamba, chef intérimaire du parti, a exprimé une profonde inquiétude et condamné avec la plus grande fermeté l’exploitation forestière illégale et le pillage systématique des biens de l’ancien président gambien. Ces actes, perpétrés au domicile de l’ancien chef de l’État et dans le parc forestier de Kanilai, impliqueraient des agences gouvernementales, y compris l’armée gambienne.
Selon l’APRC, des preuves accablantes montrent que des militaires, notamment le sergent Pa Hally Gibba, officier responsable du 4e bataillon d’infanterie à Kanilai, ont participé à l’abattage illégal d’arbres, affirmant agir sur ordre du haut commandement de l’armée. Ces actions ont entraîné la destruction de bâtiments appartenant à l’ancien président, ainsi que le pillage de biens de valeur, notamment des meubles, des générateurs, des puits et des clôtures. Le parc forestier, autrefois riche en biodiversité, a été dévasté, privant les animaux de leur habitat naturel et conduisant à leur disparition.
L’APRC dénonce également la violation flagrante du protocole d’accord (MOU) signé entre les parties concernées, sous l’égide de l’ONU, de la CEDEAO et de l’Union africaine. Ce protocole stipulait que les biens de l’ancien président devaient être protégés et que ses partisans ne devaient subir aucune forme de représailles. Cependant, selon le parti, ces institutions internationales ont fermé les yeux sur les agissements du gouvernement gambien, dirigé par le président Adama Barrow, compromettant ainsi la paix et la sécurité du pays.
Le communiqué souligne que la vente des biens de Jammeh par la Commission Janneh était illégale, car elle a débuté avant même la conclusion des travaux de la commission. L’APRC exige donc que le gouvernement gambien, le procureur général, le ministère de la Justice et le haut commandement militaire enquêtent sur ces actes et traduisent les responsables en justice, conformément à la Constitution de 1997 et aux lois en vigueur.
En conclusion, l’APRC réaffirme son soutien indéfectible à l’ancien président Jammeh et à sa famille, tout en appelant à la cessation immédiate des activités illégales sur ses propriétés. Le parti met en garde contre les conséquences de ces violations sur la stabilité du pays et exige des comptes de la part du gouvernement gambien et de ses partenaires internationaux.
Balanta Mané
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