Des protagonistes de la crise en Libye se réunissent au Maroc pour tenter de trouver une solution au chaos qui règne dans le pays depuis la chute de Kadhafi.

Les négociations se tiennent à Rabat au Maroc sous l’égide de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (Manul).

Pour l’Onu, il s’agit d’une session décisive qui pourrait déboucher sur un accord en vue de la formation d’un gouvernement d’union.

Deux parlements, de même que deux gouvernements, se disputent la légitimité des pouvoirs législatif et exécutif en Libye depuis l’effondrement du gouvernement de transition et l’émergence des factions armées.

Le gouvernement et le parlement siégeant à Tripoli ne sont pas reconnus par la Communauté internationale.

Ils sont sous le contrôle de Fajr Libya, une coalition de milices dont certaines sont d’obédience islamiste qui ne cachent pas leur inclination pour l’idéologie professée par le groupe Etat Islamique.

Le gouvernement reconnu par la Communauté internationale est basée à Tobrouk, dans l’est du pays.

L’Onu, optimiste que l’unité nationale peut encore être sauvée, tente depuis des mois de trouver un compromis pour la formation d’un gouvernement d’union.

L’objectif de la rencontre de Rabat est de parvenir un accord avant le début du ramadan, prévu autour du 17 juin.

Saliou Cissé