Selon l’ONU, les femmes n’ont pas les mêmes avantages que les hommes en matière de solde. Elles gagneraient 24% de moins que les hommes dans le monde et moins de 30% Afrique Sub-Saharienne.

Au Mali révèle le document, la différence de rémunération entre les genres est de 63% alors qu’au Cameroun elle est de 30%.

Marie Pierre Racky Chaupin, coordinatrice du programme ONU femmes a signalé que pour l’essentiel, les femmes exercent des travaux dans le secteur informel qui exigent trop d’efforts pour une rémunération faible. Il y a aussi le facteur formation qui ne plaide pas souvent en faveur d’une rétribution descente dit-elle.

Selon Marie Pierre Racky Chaupin quand les femmes ne sont pas à un niveau élevé dans la hiérarchie il est difficile d’exercer des fonctions de responsabilités qui confèrent des revenus élevés.

Aux dires de la responsable onusienne les femmes exercent pour la plupart des cas des fonctions qui ne sont pas pris en compte dans le PIB notamment les travaux de soins.

Elle demande en conséquence aux Etats de faire un effort pour intégrer ces activités dans la comptabilité nationale. Elle déplore le fait que les femmes qui évoluent dans le secteur de l’entreprenariat aient des difficultés à avoir accès aux crédit adaptés à leurs besoins. Il faut que la finance mondiale s’oriente vers les cas des femmes et adapte l’offre financière à leurs besoins.

Les banques classiques également doivent permettre aux femmes de travailler, de pouvoir rembourser leurs crédits et d’être à même de pouvoir fructifier leur entreprise a t-elle souligné.

Onu femme recommande l’application des conventions internationales ratifiées par nos Etats. Elle rappelle la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes qui a été ratifié par tous les pays.

Ibou Camara