Casamance: Les réserves forestières vulnérables, des jeunes lancent un mouvement ‘’Alerte : Nous en avons marre’’
Les forets de la région naturelle de Casamance font l’objet d’une exploitation illégale et abusive aussi bien par des nationaux que par des sujets étrangers. Le constat est très alarmant et cette agression à outrance du couvert végétal perturbe l’équilibre de l’écosystème et compromet de fait le secteur de l’agriculture qui occupe l’essentiel des populations de la zone. C’est donc partant de ce constat pour le moins amer et alarmiste que des jeunes réunis dans un mouvement ‘’Alerte : Nous en avons marre’’ se mobilisent pour non seulement dénoncer ceux qui s’adonnent à cette exploitation.
L’armée Sénégalaise a montré un visage protecteur de la nature en faisant une sortie médiatique pour expliquer comment elle a procédé pour faire des saisies de troncs d’arbres importantes alors qu’en réalité, selon ces jeunes qui faisaient face à la presse à Ziguinchor, c’est cette même armée qui excelle dans ce qui est de la destruction de la foret.
‘’Ils sont combien les soldats Sénégalais qui travaillent en collaboration avec les détenteurs de scieries clandestines dans le Bignona et autres localités de la Casamance ?’’ s’est interrogé Boukar Diatta qui dirige le mouvement. Et de poursuivre : ‘’nous constatons que la forêt est vraiment entrain de reculer du fait de l’action destructrice de l’homme. Et les conséquences seront très fatales pour nous les premiers concernés car, une fois l’écosystème perturbé, il n’y aura plus d’eau en quantité suffisante et les usagers comme nous les humains et les autres êtres vivants vont en pâtir atrocement. Les productions agricoles vont chuter ».
Le mouvement ‘’Alerte : Nous en avons marre’’ compte organiser périodiquement et dans toutes les communes de la région de Ziguinchor des assises sur la problématique liée à l’exploitation abusive de la foret. A ce propos, Boukar Diatta de soutenir : « Ce qui, à mes yeux représente une réelle préoccupation eu égards au coût de plus en plus cher de la vie. Cela permet de susciter une réflexion profonde autour de l’enjeu de la protection de la nature qui est un devoir qui nous interpelle tous. Nous osons espérer qu’à l’issue de ces assises, nombre de personnes en tirerons les enseignements nécessaires ».
Moussa Moïse Djiba
Teesito
Je soutiens tout mouvement qui s’oppose à la détérioration de la nature en Casamance. Notre forêt et notre flore mais aussi l’exploitation de la mer et des cours d’eaux et du zircon sont aussi à défendre.
Zeus
Les révélations du colonel Abdou Aziz Ndaw en dit long comment l’armée du Sénégal par les ordres du général Abdoulaye Fall et de sa femme la forêt de la CaASAMANCE est exploitée sans vergogne. Ce n’est pas de l’arlerte qu’il faut, il faut « SENEGAL DEHORS: NOUS EN AVONS MARRE »
VIVE LA CASAMANCE DEBOUT ET LIBRE