Le violent séisme qui a secoué l’Asie du Sud lundi à la mi-journée a causé la mort d’au moins 76 personnes au Pakistan. En Afghanistan, 24 personnes ont succombé, dont 12 écolières dans une bousculade provoquée par le tremblement de terre.

Ces bilans risquent de s’alourdir à mesure que les communications seront rétablies dans la chaîne de l’Hindou Kouch, épicentre de cette secousse de magnitude 7,5. Les régions les plus touchées sont des zones tribales du nord du Pakistan, à la frontière de l’Afghanistan et la partie pakistanaise du Cachemire.

A Taloqan, dans le nord de l’Afghanistan, au moins douze écolières ont trouvé la mort dans une bousculade alors qu’elles tentaient de fuir leur établissement qui menaçait de s’effondrer. On dénombre aussi sept morts dans la province orientale du Nangarhar, deux autres dans celle de Nuristan dans le Nord-Est afghan, et trois dans celle de Kunar.

A Kaboul, les bâtiments ont été violemment secoués, mais on ne signale ni victimes ni dégâts. L’épicentre de la secousse, qui a été ressentie à New Delhi et à Islamabad, a été localisé à 254 km au nord-est de Kaboul, dans une zone isolée de l’Hindou Kouch. Il a éclaté à 213 km sous la surface de la croûte terrestre.

La magnitude a d’abord été évaluée à 7,7 degrés. Elle a ensuite été ramenée à 7,6 puis 7,5, selon le centre américain de veille sismique (USGS). La secousse s’est produite pratiquement six mois jour pour jour après celle qui a fait 9000 morts en avril au Népal. Le 8 octobre 2005, un séisme de 7,6 degrés de magnitude a également coûté la vie à 75’000 personnes dans le nord du Pakistan.

La secousse s’est produite pratiquement six mois jour pour jour après celle qui a fait 9000 morts en avril au Népal. Le 8 octobre 2005, un séisme de 7,6 degrés de magnitude a également coûté la vie à 75’000 personnes dans le nord du Pakistan.

AT / Ibou Camara