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Casamance: On se parle mais on ne s’écoute pas

Casamance: On se parle mais on ne s’écoute pas

On se parle entre Casamançais, mais on ne s’écoute pas.

La perspective Sartrienne, sur le groupe en fusion illustré par l’aventure des usagers d’un autobus, doit réveiller nos consciences pour ne plus être des « insectes aveugles qu’on écrase du bout du pied ».

La société n’a pas besoin de thaumaturges es activité débridée sur le terrain où dominent la passion et l’ivresse de l’argent, où le regard avec acrimonie de l’envie devient un sentiment dominant.

Une réflexion doit être faite sur les « petit Mozart de la politique économique » rendus plus efficaces par les calculs de la ruse et l’implacable clairvoyance tactique.

En vérité, leur infantilisme a déserté la bonne vision pour provoquer une activité cognitive sur les questions de fonds.

La vertu de tout homme est le courage. Celui-ci nous impose sa dictature pour parler sans ambages dans ce pandémonium politique afin de combattre le dogmatisme qui a apporté l’échec de toute une politique de développement.

L’autoritarisme politique à l’absence d’autorité effective, l’interventionnisme économique à la désorganisation administrative ont obéré les chances de réussite face aux nombreux défis économiques et sociaux.

Le « modèle » actuel imposé en Casamance est un mauvais système et invivable. Il prône des lois avec des effets pervers. Il ne tient compte ni du développement humain ni du développement du pays des rivières.

Cette gouvernance politique et économique ne pourra profiter d’économies d’échelle. Elle fait l’impasse sur l’instrument de la définition de l’intérêt général. Elle ne fixe pas les objectifs et les moyens de la politique économique dans les domaines décisifs: industrie, agriculture, commerce, techniques, finances, monnaies, régions, échanges internationaux, ensemble de production et d’investissement au service des besoins, les grandes lignes d’encadrement, ainsi les garanties de son fonctionnement.

Il ne fait aucun doute que des mains sont entachées, imputables aux conséquences défaillantes de cette politique nubile aux discours contradictoires caractérisés par l’irresponsabilité et le conformisme d’une pensée officielle unique sénégalaise qui traite la critique comme une insolence à éradiquer.

Aucun doute dans mon esprit, la force et l’entêtement ne sont pas des solutions à tout.

Il n’y a que les valeurs politiques et casamançaises qui ont vocation à associer : la solidarité, la responsabilité, la justice, pourront obtenir la dévotion du peuple qui représente la seule garantie d’une Casamance forte, résistance et conquérante.

Pierre Coly

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Commentaires (3)

  • CANADA

    Cet article de PICO me rappelle le discours de feu Abbé Augustin Diamacoune Senghor soutenant qu’en Casamance, pendant que les uns construisent, les autres détruisent; pour dire que l’on ne s’écoute pas. Pire, n’importe qui peut se lever à n’importe quel moment, pour parler de n’importe quoi au nom du peuple casamançais. Bref on ne sait même pas écouter notre propre peuple, qui a pourtant ses aspirations bien claires.

    Mais une chose est sure, le peuple casamançais est multiséculaire, son histoire l’est autant. Et pour prétendre parler au nom de la Casamance, il est autant nécessaire de connaitre son histoire dans son ensemble qu’il nous a été impératif d’aller à l’école depuis notre enfance et pendant des décennies pour devenir ce que nous sommes aujourd’hui. C’est la moindre reconnaissance de respect envers la Casamance.

    Écoutons les aspirations du peuple qui a ses propres valeurs séculaires. Ces valeurs qui font le fondement de son existence, ne changeront jamais pour plaire à qui que se soit. Mettons nous au service du peuple et évitons de le traîner dans les sables mouvants de l’arbitraire et de l’irréalisme.

    Vive le peuple casamançais LIBRE et VAINQUEUR!!!

  • alinou

    Merci PC pour cette article très intéressant.
    T’as bien raison Tombon c’est très dommage c’est tjrs
    Et encore ce complexe d’infériorité mal placé qui les
    Pousse nos certains de nos frères et soeurs à écouter
    Des gens qui ne leurs apprennent RIEN.
    Espérons qu’un jour ils ouvriront les yeux.

    Vive la CASAMANCE la libérée
    Vive le JDP et ses très compétents (tes) journalistes.

  • Tombon

    Plusieurs casaçais écoute le sénégalais que ses siens. C’est dommage mais l’article est éloquent.

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