Le camp du boycott sort largement vainqueur, un signal fort que le Sénégal n’intéresse plus la Casamance.

Le Oui l’a remporté dans la commune deZiguinchor devant le Non à l’issu du vote des populations.

Ce référendum a connu le record en termes de boycott dans la région naturelle de la Casamance ou le taux de participation va égaler difficilement les 25% malgré tout le tintamarre qu’il a créé.

L’achat des consciences a été l’élément qui a véritablement entaché cette élection.

Dans le département de Bignona comme danscelui d’Oussouye, le constat est  lemême, les populations ont préféré aller vaquer à leurs occupations quotidiennes au lieu d’aller accomplir leur ‘’devoir citoyen’’.

Pourquoi cette attitude ? Pour beaucoup,  c’est lié à la situation du pays qui n’avait pas besoin d’élection. ‘’Des milliards, l’argent du contribuable Sénégalais, ont été dépensés pour un référendum alors que des secteurs tels que l’éducation, la santé entre autres sont en ébullition depuis quelque temps’’ soutient Abdou Diallo, boutiquier qui fait parti des personnes qui ont choisi le boycott.

Mr Diatta, enseignant s’est dit outré et dépassé de constater que de gros moyen financiers ont été dégagés pour ces élections alors que le peuple souffre. Pour lui, la situation que vit présentement  la population Casamançaise avec les problèmes à la frontière avec la Gambie  devait occuper l’attention des autorités politiques qui ont brillé par leur silence sur la question précise.

‘’Où allons nous avec ces attitudes  qui démontrent chaque jour que Dieu fait que nous de la Casamance sommes marginalisés’’ a-t-il lancé.

En grosso-modo,  les populations de la Casamance, en tout casla majorité a préféré lancer un signal fort au Sénégal en refusant d’aller aux urnes.

S’agit-il d’une invite pour la tenue d’un référendum sur la question liée à l’indépendance ? Même si ce n’est pas ça en réalité, Mr. Sagna, un jeune étudiant soutient fermement qu’il est temps que le peuple Casamançais se prononce sur cette question pour enfin vivre sa dignité.

Moussa Moïse Djiba (M2D)