Communiqué du Cercle des universitaires et intellectuels du MFDC pour le maintien de Said Djinnit comme facilitateur et médiateur
Pour revenir sur la sortie de notre camarade de lutte, le Général SALIF SADIO, nous pensons : Que des personnes de mauvaise foi ont abusé de sa bonne volonté, sur son acte de tendre une main au Sénégal pour des négociations devant déterminer la feuille de route pour l’indépendance de la Casamance de manière pacifique. Nul d’entre nous au sein du MFDC, ne remet en cause le côté puritain, sincère, rigoureux du Général SALIF SADIO dans sa lutte pour l’autodétermination de la Casamance.
Cependant, notre camarade SALIF SADIO, gagnerait d’avantage en sincérité auprès de la population Casamançaise, dans sa démarche d’ouverture, en s’ouvrant d’abord à ses frères des autres sensibilités du MFDC, qu’à l’ennemie. Sur le choix de la communauté SANT EGIDIO, à notre niveau, nous ne lui jetons pas des pierres, car nous avons bien compris qu’il a été mal informé sur cet organe de médiation. Mais, il se rendra compte dans très peu de temps de son erreur. Le Cercle des Universitaires et Intellectuels de la Casamance, maintien son choix sur Monsieur SAID DJINNIT comme facilitateur et médiateur, qui est le représentant du secrétaire général des nations unies en Afrique de l’ouest. Quand on connait l’histoire coloniale de la Casamance, on ne peut commettre une erreur sur le choix de l’organe devant conduire la médiation pour l’avenir de ce territoire. SANT EGIDIO interviendra de par sa médiation pour maintenir la Casamance dans le Sénégal, et non le contraire. Pour preuve, son chargé de communication dans sa dernière sortie a mis l’accent sur le dialogue entre les belligérants. Or, on ne dialogue pour consolider une république, et non pour une partition. Pour prévenir que la Casamance ne sombre dans un conflit armé de forte intensité, au moment de ces supposés dialogues, nous invitons le Général SALIF SADIO à s’ouvrir auprès de ses frères d’armes, afin que la réflexion sur l’organe de médiation soit ouverte au sein du MFDC. Nous reconnaissons bel et bien, que certains parmi les combattants, ont eu ou continuent à collaborer avec l’Etat du Sénégal au détriment de l’intérêt national de la Casamance, mais nous devons leurs donner une nouvelle chance. Par ailleurs, nous saisissons cette occasion pour rappeler le rôle des uns et des autres au sein du MFDC. Car, l’aile militaire ne peut pour l’intérêt de la Casamance faire de la politique. La séparation des pouvoirs doit être un principe au sein du MFDC. Cependant, il est aussi important de rappeler qu’à l’approche du congrès du MFDC, toutes les institutions qui le composent devront être gelées, et il reviendra à l’organe facilitateur de convoquer toutes les sensibilités que compose notre mouvement. Dans ce processus de paix en Casamance, le Sénégal veut bien la paix, mais à sa façon. Le MFDC doit se départir de cette quête de la paix injuste que le Sénégal cherche à imposer à la Casamance, pour planter dans notre territoire un arbre de paix dans la justice. Nous profitons de cette tribune, pour rappeler aux observateurs et aux populations Casamançaise que l’ancien chef de guerre en l’occurrence Monsieur Ousmane NIANTANG DIATTA a été remplacé par Monsieur IBRAHIMA DIATTA depuis le 04 Février 2012 comme responsable du groupe dissident du Front sud. Aujourd’hui, le MFDC a, en sa possession toutes les preuves historiques, géographiques et juridiques sur sa non appartenance au Sénégal.
VIVE LA CASAMANCE INDÉPENDANTE ET LIBRE –
Le CERCLE DES UNIVERSITAIRES ET INTELLECTUELS DU MFDC