Casamance: Commémoration de la Journée Internationale de la Paix édition 2016 dans la désunion
Ziguinchor était mercredi dans la désunion. D’un côté une rencontre entre les autorités administratives et la plateforme des femmes pour la paix en Casamance, de l’autre côté la jeunesse oubliée et abusée s’attache à la maison de la paix de Ziguinchor.
Organisée au complexe sportif de l’hôtel Aubert de Ziguinchor par la plateforme des femmes pour la paix en Casamance, la commémoration de la journée internationale de la paix édition 2016 a été présidée par le Gouverneur de la Région de Ziguinchor en présence du Ministre conseiller du Président de la République, Monsieur Benoit Sambou, de la Présidente du haut conseil du dialogue social, Madame Innocence Ntap Ndiaye, du premier adjoint au Maire de Ziguinchor, Monsieur Seydou Sané, du représentant de l’USAID, du député Mamadou Badji, et des délégations de femmes venant des Républiques sœurs de Guinée Bissau, de la Gambie et de la Sierra Léone.
Ce rendez-vous, permit à la présidente du haut conseil pour le Dialogue social de soutenir que : « Le Sénégal entend arriver à l’émergence grâce à la tolérance et s’engage désormais à ne promouvoir que la Paix et que son peuple ira en guerre contre les visions destructrices. Dans le processus de paix en Casamance, les enjeux décisifs de la mobilisation des femmes tournent essentiellement autour de la solidarité de toutes les femmes Casamançaises et de la sous-région pour mener le plaidoyer avec tous les acteurs afin d’imposer la volonté du peuple à parvenir à une Paix et à une stabilité durable. We have to love each other if we want to attend peace.».
Le représentant de l’USAID félicite l’équipe de la plateforme des femmes et affirme leur proche collaboration dans beaucoup de projets d’ordre économique.
Le Ministre Benoit Sambou après avoir magnifié cette rencontre, demanda à toute l’assistance de s’incliner avec lui devant la mémoire de tout cela qui nous ont quittés, victimes de conflit ou de violence, ici en Casamance, en Afrique et ailleurs dans le monde. Il rappelle le thème de cette année qui porte sur les objectifs du développement durable comme composante de la paix et cela rejoint la décision de septembre 2015 arrêtée par les Etats membres de l’organisation des Nations Unies pour contribuer au développement mondial, favoriser le bien-être de tous et protéger l’environnement.
Comme toujours lors de ces grands moments, au lieu d’unir les forces pour tenir un véritable plaidoyer en faveur de la dynamique de paix, les divisions font surface. A la cérémonie officielle de Ziguinchor, aucune place n’est réservée à la jeunesse, elle qui, aujourd’hui est utilisé partout dans les zones de conflit. Par contre, la maison de la paix de Ziguinchor a aussi organisé avec les jeunes de la Casamance et de la sous-région sa commémoration de la journée internationale de la paix sans la présence des autorités.
Une faille dans le système de gouvernance et de gestion des affaire de la citée, aucune coordination, un manque total de synergie entre les acteurs sois disant pour la paix en Casamance. Ce tare, engage en premier la responsabilité du gouverneur de la région qui lors de son allocution à la cérémonie officielle s’est même permit de faire une mauvaise blague devant toute l’assistance en associant le continent Africain à l’enfer.
La question qui revient est : nos autorités, sont-elles en mesure de porter les défis d’aujourd’hui pour nous assurer un meilleur avenir ? Et de plus, est ce qu’elles ont le potentiel d’arriver à une paix dans le monde sans la jeunesse ?
Baba
Uliwo
QUI A DIT QUE LE PEUPLE CASAMANCAIS A UN ESPRIT COLONiSE ???? VOILA UNE DES PREUVES MÊME SI C’EST UNE MINORITE QUI ONT DES LIENS AFFAIRISTES AU SENEGAL
Fouladou2
C’est de la récupération fallacieuse. On tend de nous vendre depuis des années les bienfaits du Sénégal en Casamance. A lire Alinou et Tombon la réalité de la vie des pauvres casamançais ne se passe pas dans les hôtels de Kadiandoumaye ou Aubert de Ziguinchor autour d’un menu par personne qui coûte pas moins de 5000 cfa. Ces sectes pourries mettent en lumiere les raisons de la colonisabilite notamment par l’oubli de sa propre culture d’origine. Frantz Fanon a poursuivi cette idée avec la dépersonnalisation. Il faudrait créer une fondation en Casamance au plus vite, pour protéger la pensée CASAMANCAISE des toutes les récupérations immondes de ces serpents ou rats des hôtels. Ils restent inconnus de leur peuple qui est gave de pensées de terreur depuis la collaboration avec le Sénégal en 1960. Il va falloir changer cela. On ne peut plus laisser le peuple dans cette non-appropriation de son héritage de sa culture et de sa liberté contre toute forme de colonisation. Il s’agit en outre de protéger le patrimonial intellectuel casamançais. On ne peut plus continuer comme ca, ca doit s’arrêter.
alinou
Vive la jeunesse Casamançaise,prenez enfin le Relais.
Il en est Grand temps.. vous ferez de ce problème mieux que Ces mrs et mmes casamance
Qui font toutes ces rencontres et ce tintamare qu’une Historie de survie d’ associtions et ONG
de « Gagne Pains » sur la souffrance des victimes de ce conflit.
Vous êtes l’espoir de tout un pays, on vous fait Grand confiance .
Bonne Chance et Bonne continuation.
vous avez le soutien de la CASAMANCE
vive la casamance libre et unie dans la véririté, justice , paix
vive le JDP et ses compétentes et compétents journalistes
vive les commentateurs (trices)bien avertis , merci pour vos super commentaires